Grand reportage

Fraude en ligne et esclavage moderne, enquête sur les usines de cybercriminalité de Birmanie

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Ils sont attirés par des emplois bien rémunérés, mais finissent enfermés, à travailler de force, battus et parfois assassinés. Des dizaines de milliers de personnes, de toutes nationalités, sont retenues à la frontière entre la Thaïlande et la Birmanie, dans des zones de jungle, contrôlées par des groupes armés birmans. C’est là que des mafias chinoises ont monté ces centres de fraude en ligne.

Opérations de rapatriement par l'armée thaïlandaise de 250 ressortissants de 20 pays, libérés de centres d'arnaques en ligne en Birmanie. Ici dans la province thaï de Tak, le 12 février 2025.
Opérations de rapatriement par l'armée thaïlandaise de 250 ressortissants de 20 pays, libérés de centres d'arnaques en ligne en Birmanie. Ici dans la province thaï de Tak, le 12 février 2025. AP
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En février 2025, une grande opération de police a permis de libérer 7 000 victimes. Mais des milliers d’autres sont toujours retenus. Carol Isoux a enquêté pendant de longs mois, et a pu entrer en contact avec certains de ces cyber-esclaves, qui nous révèlent leurs conditions de vie inhumaines.

 

«Fraude en ligne et esclavage moderne, enquête sur les usines de cybercriminalité de Birmanie», un Grand reportage de Carol Isoux.

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