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Assogba Guézéré: «le succès des taxis-motos est dû à la crise urbaine»

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On les appelle « Oleya » au Togo, « Zemidjan » au Bénin, « Bendskin » au Cameroun. Ce sont les taxis-motos, devenus omniprésents dans les villes africaines en trente ans. Claire Fages a interrogé l’un des spécialistes de ce mode de transport informel, Assogba Guézéré. Géographe et maître de conférence à l’université de Kara au nord du Togo, il publie « Les taxis-motos dans les villes d’Afrique subsaharienne » aux éditions L’Harmattan.

Un «zemidjan» (taxi-moto) transporte une cliente et ses bagages (photo d'illustration).
Un «zemidjan» (taxi-moto) transporte une cliente et ses bagages (photo d'illustration). CC/Wikimedia Commons
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