Colère en Corse après l'agression de Colonna: «Ils sont dans une lutte coloniale»
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Une semaine après l'agression en prison, en métropole, du militant indépendantiste corse Yvan Colonna, condamné pour l'assassinat du préfet Claude Érignac en 1998, les manifestations se sont multipliées dans l'île, à l'appel d'étudiants, d'organisations nationalistes ou de syndicats accusant l'État français de porter une lourde responsabilité.

Yvan Colonna était emprisonné à la maison centrale d'Arles. Il demandait de longue date son rapprochement en Corse, ce qui lui a été systématiquement refusé en raison d'un statut de « détenu particulièrement signalé ». Comment interpréter ces manifestations de plus en plus violentes qui visent des symboles de l'État français ? Le décryptage de Thierry Dominici, docteur en sciences politiques et membre de l'Institut de recherche Montesquieu, à l’Université de Bordeaux.
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