Rapatriement de mineurs et de mères de Syrie: «Ce mouvement ne va pas suffisamment vite»

La France a rapatrié ce mardi 35 mineurs et 16 mères des camps de déplacés en Syrie. Ce rapatriement est le plus important depuis la chute de l'organisation État islamique. Samia Maktouf, avocate d'enfants orphelins de jihadistes et de familles de victimes d'attentats.

Femmes et enfants de jihadistes à Baghouz en février 2019. (Image d'illustration) Barcroft Media via Getty Images

Le gouvernement refusait jusqu'à présent d'envisager le rapatriement de Françaises ayant rejoint en Syrie ou en Irak les rangs du groupe terroriste, estimant qu'elles devaient pouvoir être jugées sur place. Pour les enfants, les décisions sur le retour en France étaient prises au cas par cas. Les enfants ont été remis aux services chargés de l’aide à l’enfance et feront l’objet d’un suivi médical. Les mères ont été remises aux autorités judiciaires compétentes.