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Violences de l’ultradroite: «Ce qui préoccupe le renseignement c'est l'hypothèse d'une confrontation qui dérape»

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Pour venger la mort du jeune Thomas (16 ans) tué d’un coup de couteau en marge d'un bal de village à Crépol, dans la nuit de samedi à dimanche 19 novembre, l'ultradroite a organisé plusieurs démonstrations de force, ce week-end à Romans-sur-Isère, déclenchant des affrontements avec des jeunes du quartier de La Monnaie. Une centaine de militants cagoulés sont venus de toute la France pour une expédition punitive. Est-ce un phénomène nouveau ? L’analyse Jean-Yves Camus, directeur de l’Observatoire des radicalités politiques à la Fondation Jean Jaurès, co-auteur de l’ouvrage « Les droites extrêmes en Europe », éditions du Seuil.

Une marche blanche à Romans-sur-Isère, le 22 novembre 2023, en mémoire de Thomas, 16 ans, tué en marge d'une fête de village à Crépol, situé dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Des dizaines de militants de l'ultradroitevenus de toute la France se sont retrouvés dans cette ville «pour en découdre» avec des jeunes du quartier de La Monnaie, qu'ils accusent d'être responsables de la mort de Thomas.
Une marche blanche à Romans-sur-Isère, le 22 novembre 2023, en mémoire de Thomas, 16 ans, tué en marge d'une fête de village à Crépol, situé dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Des dizaines de militants de l'ultradroitevenus de toute la France se sont retrouvés dans cette ville «pour en découdre» avec des jeunes du quartier de La Monnaie, qu'ils accusent d'être responsables de la mort de Thomas. AFP - OLIVIER CHASSIGNOLE
Par : Florent Guignard Suivre
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