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«Aung San Suu Kyi est un danger car elle incarne tout ce qu'ils rejettent»

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En Birmanie, Aung San Suu Kyi fait face à de multiples poursuites par la junte militaire qui l'a renversée lors du coup d'État du 1er février. Avec l'ancien président Win Myint, la lauréate 1991 du prix Nobel de la paix vient d’écoper de deux ans de prison pour incitation à la violence et infraction à la loi contre le Covid-19. 

Aung San Suu Kyi à Tokyo, au Japon, le 9 octobre 2018. (image d'illustration)
Aung San Suu Kyi à Tokyo, au Japon, le 9 octobre 2018. (image d'illustration) REUTERS - POOL
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Analyse de la situation avec Olivier Guillard, spécialiste de la Birmanie et de l’Asie du Sud-Est, chercheur au Cerias, un centre de recherche sur l'Asie du Sud de l'université du Québec à Montréal, directeur de l’information du cabinet de conseil Crisis24 (GardaWorld) et auteur du livre Birmanie 2020 : de l'état des lieux aux perspectives (Iris/Dalloz, 2009).

La peine de prison d'Aung San Suu Kyi a été ramenée de quatre à deux ans, a finalement annoncé lundi le chef de la junte, cité par la télévision nationale birmane. L'ancien président Win Myint, qui avait a été condamné aux mêmes peines, a également vu sa condamnation réduite à deux ans. Ils étaient poursuivis pour incitation aux troubles publics et violation des règles sanitaires sanitaires. Ces peines avaient suscité de vives inquiétudes de la communauté internationale.

Avec AFP

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