Esclavage moderne: «L'urgence, c'est de réguler l'activité des puissances économiques»

Le 2 décembre est la Journée mondiale pour l’abolition de l’esclavage. Comment les conséquences du travail forcé se répercutent dans le quotidien des sociétés dites développées ? L’Organisation mondiale du travail dénombre 50 millions d’esclaves modernes, dont 70 % des femmes, 1/4 des enfants et les populations migrantes restent très vulnérables. Marie-Laure Guislain, avocate de formation, à l'origine des actions en justice et enquêtes de Sherpa contre Lafarge (Syrie), Vinci (Qatar), Auchan (Bangladesh), Samsung (Chine) et Yves Rocher, et fondatrice de l'association Allumeuses, est l’invitée internationale de la mi-journée de RFI. Elle présente un spectacle intitulé : « Désenvoutement ou le néolibéralisme va-t-il mourir et comment faire pour que ça aille plus vite ? », spectacle issu d’un livre édité aux éditions de l’Atelier.

Une manifestation contre l'esclavage et la discrimination à Nouakchott, en Mauritanie. (image d'illustration) © AFP PHOTO / STRINGER

► Allumeuses coordonne notamment l'espace de travail Droits et Mouvements sociaux, qui donne accès aux collectifs à la stratégie juridique et accompagne les collectifs pour sortir de l'épuisement militant.