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L’escalade militaire au Proche-Orient: «Aujourd’hui, les Nations unies n’ont pas les moyens d’empêcher une guerre»

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La tension monte encore au Proche-Orient en dépit des multiples appels à la retenue de la communauté internationale. Les échanges de tirs ont gagné en intensité depuis la vague d'explosions spectaculaires des appareils de transmission du Hezbollah qui a fait 39 morts et 2 931 la semaine dernière. Des dizaines de morts et des centaines de blessés dans les frappes israéliennes sur le sud du Liban ce lundi matin 23 septembre, le plus lourd bilan en près d'un an de violences. Cette escalade militaire fait redouter une guerre plus large et la question occupera une bonne partie de l'Assemblée générale de l'ONU cette semaine. L’analyse de Frédéric Charillon, professeur des universités en science politique, ancien directeur de l’Irsem.

Frappes aériennes israéliennes sur les villages du district de Nabatiyeh, vue depuis la ville méridionale de Marjayoun, au Liban, le lundi 23 septembre 2024.
Frappes aériennes israéliennes sur les villages du district de Nabatiyeh, vue depuis la ville méridionale de Marjayoun, au Liban, le lundi 23 septembre 2024. AP - Hussein Malla
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Frédéric Charillon est l'auteur de Guerres d’influence (éditions Odile Jacob)

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