La Turquie entretient sa «position d'équilibriste», entre Brics et Occidentaux
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Vladimir Poutine a ouvert, mercredi 23 octobre à Kazan, le sommet des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Une rencontre bilatérale avec Recep Tayyip Erdogan, le président turc, est au programme. La Turquie est le seul pays membre de l'Otan et candidat à l'adhésion européenne à avoir frappé à la porte de ce club regroupant les principaux pays émergents, qui représentent près de la moitié de la population mondiale et près du tiers du PIB de la planète. Quelle est la stratégie du dirigeant turc, qui ne fait pas mystère de sa relation houleuse avec l’Occident ? L'analyse de Nicolas Monceau, maître de conférences en science politique à Bordeaux et chercheur associé à l'Institut Français d'Études Anatoliennes d'Istanbul (IFEA).