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Corée du Sud: «Yoon Suk-yeol est un homme seul, soutenu uniquement par une base radicalisée»

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Les députés sud-coréens ont appelé ce mercredi 4 décembre à la destitution du président après que ce dernier a levé hier la loi martiale qu'il avait instaurée plus tôt dans la journée. Yoon Suk-yeol, dont la popularité était déjà au plus bas, est poussé vers la sortie par ses adversaires politiques et des membres de son propre parti, et des manifestants réunis à Séoul. Analyse de la situation et ses conséquences avec Christophe Gaudin, maître de conférences en sciences politiques à l’université Kookmin, à Séoul, auteur du Grand miroir de Corée, éditions La Route de la soie.

Des membres du parti d'opposition brandissent des pancartes « Yoon Suk-yeol doit démissionner » à Séoul, le 4 décembre 2024.
Des membres du parti d'opposition brandissent des pancartes « Yoon Suk-yeol doit démissionner » à Séoul, le 4 décembre 2024. © AP/Ryu Hyung-seok
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