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Syrie: «Les chancelleries se bousculent par peur de passer à côté de l’histoire»

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Onze jours après l’effondrement du régime de Bachar el-Assad, la question de la légitimité du groupe islamiste HTS, au pouvoir à Damas, et l’hypothèse d’une normalisation est désormais sur la table. Les missions diplomatiques s’enchaînent et les discussions s’accélèrent. Plusieurs pays européens ont envoyé des délégations pour nouer des contacts avec les nouvelles autorités, alors que le HTS est considéré par les Etats-Unis comme une organisation terroriste. Entretien avec Dorothée Schmid, responsable du programme Turquie et Moyen-Orient à l’Institut français des relations internationales.

Le chef du HTS Ahmed Hussein al-Chara, avec l'envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie, Geir Pederson, à Damas, le 16 décembre 2024.
Le chef du HTS Ahmed Hussein al-Chara, avec l'envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie, Geir Pederson, à Damas, le 16 décembre 2024. AP
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Dorothée Schmid est l'auteure de La Turquie en 100 questions (éditions Tallandier)

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