Invité France

Présidentielle française: «Les conditions d'un front républicain massif ne sont pas réunies»

Publié le :

Vingt ans après le coup de tonnerre provoqué par la qualification de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle française, le Rassemblement national est une nouvelle fois au second tour. Mais cette fois, les appels à lui faire barrage sont plus rares. Le front républicain est-il mort ? Analyse de Christèle Lagier, maîtresse de conférences en sciences politiques à l’université d’Avignon.

Comme en 2017, Emmanuel Macron et Marine Le Pen s'affronteront au second tour de l'élection présidentielle le 24 avril prochain.
Comme en 2017, Emmanuel Macron et Marine Le Pen s'affronteront au second tour de l'élection présidentielle le 24 avril prochain. AP - Bob Edme
Publicité

Le 21 avril 2002, pour la première fois sous la Ve République, le Front national se qualifiait pour le second tour de l'élection présidentielle. L'événement avait provoqué la consternation au point de donner naissance à de gigantesques manifestations et à un front républicain pour faire barrage à l'extrême droite. Résultat, le 5 mai 2002, Jacques Chirac était élu avec plus de 80 % des suffrages face à Jean-Marie Le Pen. 

Dimanche dernier, c'est sa fille, candidate du Rassemblement national, qui s'est à nouveau qualifiée pour la finale de la présidentielle. Comme en 2017, Marine Le Pen affrontera Emmanuel Macron. Mais cette fois, les sondages donnent les deux candidats au coude à coude le 24 avril.

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI