Le Texas, univers impitoyable pour le ventre des femmes
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C’est une victoire de poids pour les opposants à l’avortement aux États-Unis. La Cour Suprême du pays refuse de suspendre une loi du Texas qui interdit l'avortement dès 6 semaines de grossesse. Une des lois les plus restrictives en la matière de tous les États-Unis.

Résurgence de l'Amérique trumpiste, la Cour suprême des États Unis, la plus haute juridiction du pays où l'ex-président est parvenu à imposer 3 juges ultraconservateur, vient d'infliger un sérieux revers a tous les défenseurs du droit à l'avortement. Elle a décidé de laisser le Texas appliquer sa loi en matière d'IVG : l'interruption volontaire de grossesse est désormais interdite dès les premiers battements de cœur de l'embryon, à partir de semaines de grossesse, ce qui revient à une interdiction totale puisque l'immense majorité des avortements dans cet État avaient lieu après cette date selon le planning familial. Le point qui en fait la loi la plus restrictive de tous les États-Unis, c'est que ce n'est pas le gouvernement qui fait respecter le texte, mais les particuliers qui sont encouragés à dénoncer ceux qui aideraient une femme à avorter, à engager des poursuites contre.
Haiti, la lutte du pouvoir
Deux mois quasiment après l’assassinat du président Jovenel Mois, la lutte de pouvoir se poursuit en Haïti. Mercredi 1er septembre, Joseph Lambert le président de ce qu’il reste du Sénat s’est exprimé lors d’une conférence de presse. Il soutient que le pays a besoin d’un chef et ça ne peut être que lui. Une stratégie qui est loin de faire l’unanimité nous explique Frantz Duval. Pour le rédacteur en chef du quotidien Le Nouvelliste, la bataille aujourd’hui se joue entre la continuité d’un pouvoir proche de la mouvance de Jovenel Moise et du PHTK, et les partisans d’une véritable rupture avec une nouvelle classe politique.
La réappropriation des terres au péril de la vie en Colombie
En Colombie, depuis la signature des accords de paix en 2016 entre le gouvernement colombien et la guérilla des Farc, près de mille défenseurs des droits de l’homme ou militants politiques locaux ont été assassinés dans des régions où les groupes armés se sont multipliés et où les menaces sont toujours très présentes. Contrairement à ce qui était prévu dans ces accords, l’État n’a pas repris possession des régions que la guérilla des Farc contrôlait jusqu’en 2016. De nombreux groupes criminels s’y sont engouffrés, que ce soit pour la culture de la coca, du cannabis ou pour les mines d’or illégales qui prolifèrent. L’un des six points des accords de paix concernait la redistribution des terres. Mais dans ce contexte de regain de violence, difficile pour les paysans chassés de leurs terres, qui font partie des 6 millions de déplacés internes, de récupérer leurs biens. De nombreuses associations se sont constituées en Colombie pour réclamer ce droit et les initiatives se multiplient.
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