Journal d'Haïti et des Amériques

Les feux de forêt menacent la biodiversité en Haïti

Publié le :

Pendant un mois et demi, des incendies dévastateurs ont détruit des pans entiers de deux poumons verts du pays, la Forêt des pins située à cheval entre Haïti et la République dominicaine et le parc national Macaya dans le sud. Les feux de forêt sont récurrents, causés par des paysans des zones dans lesquelles se trouvent les parcs.

La forêt des pins est située au parc national La Visite. Elle est l’une des dernières forêts d’Haïti, un pays où la déforestation fait rage.
La forêt des pins est située au parc national La Visite. Elle est l’une des dernières forêts d’Haïti, un pays où la déforestation fait rage. © RFI/Stefanie Schüler
Publicité

Ces agriculteurs désireux de posséder plus d’espace à l’approche de la saison des pluies mettent le feu à des aires protégées et la sécheresse dont souffre Haïti aggrave la propagation des incendies. Plus de 300 hectares de terres ont été touchés, affectant des espèces endémiques de végétaux et d’animaux. L’agronome Michelet Louis, responsable de la direction de la biodiversité au ministère de l’Environnement assure que « des équipements ont été mis à disposition des agents de police mobilisés pour non seulement circonscrire le feu s’il y en a et en même temps jouer un rôle de persuasion pour éviter que les gens continuent à mettre le feu. Il devrait y avoir des alternatives économiques, malheureusement le ministère de l’Environnement n’a pas de grands moyens. »

Les proches des victimes de la répression de Juliaca au Pérou réclament justice

Trois mois après une manifestation qui avait fait 19 morts civils et un policier brûlé vif, l’association des victimes du 9 janvier sont toujours sous le choc. Les familles veulent connaître les responsables et regrettent de n’avoir pas encore été contactées dans le cadre de l’enquête ouverte par le parquet. Certaines familles se sont vues proposer 13 000 dollars de dédommagement de la part de l’État, « la vie de mon beau-frère n’a pas de prix, se désole Javier, on peut me proposer 13 000 ou 25 000 dollars, cela ne lui rendra pas la vie. Il était jeune, il avait plein de projets ! » Elisban, lui, est toujours alité après avoir été touché par une balle à la jambe le jour de la manifestation. Son fémur est brisé et il va devoir rester immobilisé encore quatre mois, lui qui était l’unique source de revenus de sa famille, sur le point d’accueillir un troisième enfant. « De la part du gouvernement, je n’ai pas eu de soutien. Ni moral, ni physique. Rien. »

Le journal de la 1ère

Fin de cavale pour l’homme soupçonné d’avoir tué un gendarme sur un site minier le 22 mars dernier en Guyane.

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Voir les autres épisodes