La faim atteint des niveaux catastrophiques en Haïti

Les Haïtiens sont de plus en plus nombreux à souffrir de la faim, la situation a été élevée au plus haut niveau de préoccupation par les Nations unies. L’insécurité, l’inflation aggravent le phénomène. Dans le pays, 65% de la population ne mange pas suffisamment et des dizaines de milliers de personnes dépendent de l’aide humanitaire pour se nourrir.

Dans un entrepôt du Programme alimentaire mondial, à Gonaïves, Haïti, le vendredi 5 août 2022. (Image d'illustration) © Odelyn Joseph/AP

La situation est particulièrement inquiétante dans l’Artibonite, où le Programme alimentaire mondial, l’association Caritas et les Fonds d’assistance économique et sociale tentent d’aider les plus vulnérables en distribuant des coupons permettant de retirer 100 dollars américains à Western Union. Les plus affectés bénéficieront de ce soutien pendant quatre mois. Dans le bas Artibonite, l’aide humanitaire n’arrive plus à cause des violences des gangs et les bandits paralysent également une production agricole déjà éprouvée par la sécheresse.

Monterrey, ville la plus polluée d’Amérique latine

La deuxième ville économique du Mexique est victime de son succès industriel. L’ONG Ok international a testé les concentrations de plomb de six usines de recyclage au Nuevo Leon, elles sont six fois supérieures aux limites nationales alors que la réglementation mexicaine est déjà bien plus souple que celle d’autres pays comme les États-Unis. Perry Gottesfield dirige Ok international et dénonce les conséquences sur la santé et l’environnement : « le plomb est émis dans l’air mais comme il est lourd, il se dépose sur le sol et le contamine. C’est l’une des principales voies d’intoxication des enfants qui ingèrent du plomb par contact avec les mains et la bouche. Puis la contamination se poursuit sous forme de poussière dans les maisons. »

Le retour de Nicolas Maduro sur la scène internationale

Le président vénézuélien est au Brésil pour participer au sommet de l’Unasur, un retour en grâce pour Nicolas Maduro, persona non grata sous la présidence Bolsonaro. Il a été chaleureusement accueilli par Lula qui est allé jusqu’à affirmer que Nicolas Maduro était « victime d’un narratif d’anti-démocratie et d’autoritarisme. » L’ONG vénézuélienne Provea s’offusque : « non Monsieur Lula, l’autoritarisme n’est pas un récit, c’est une réalité. C’est un programme systématique utilisé à l’encontre de la population civile et des dissidents. »

Le journal de la 1^ère

La coopération entre la Martinique et le Brésil se concrétise pour réduire les coûts de certaines matières premières importées dans le département français.