Journal d'Haïti et des Amériques

Réactions mitigées après la visite d’Antonio Guterres en Haïti

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Le secrétaire général de l’ONU a fait une visite éclair samedi dernier (1er juillet 2023) à Port-au-Prince, pour mieux comprendre la crise sécuritaire et trouver des solutions pour en sortir. De nombreux Haïtiens ont critiqué ce séjour de quelques heures seulement et restent très pessimistes, mais plusieurs défenseurs des droits humains estiment que ce déplacement était important.

Le secrétaire général de l'ONU en conférence de presse à Port-au-Prince, le 1er juillet 2023.
Le secrétaire général de l'ONU en conférence de presse à Port-au-Prince, le 1er juillet 2023. © Odelyn Joseph/AP
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Le directeur exécutif du CARDH a rencontré Antonio Guterres et il lui a expliqué à quel point la population souffrait de l’emprise des gangs, de la pauvreté et de la faim. « Seule une force internationale en appui à la police d’Haïti peut aider à rétablir la sécurité, rouvrir les axes routiers, favoriser la reprise des activités économiques et sociales, assure Gédéon Jean, mais nous plaidons aussi pour que cet appui s’inscrive dans le renforcement de la police. » Le secrétaire général des Nations unies a de nouveau lancé un appel en ce sens, mais pour l’instant aucun pays ne souhaite prendre la tête d’une potentielle force internationale de sécurité en Haïti.

L’impasse politique au Guatemala

De nombreuses voix s’élèvent dans le pays et à l’étranger pour dénoncer la suspension de l’officialisation des résultats du premier tour de la présidentielle. Le scrutin s’était soldé par la qualification surprise de deux candidats sociaux-démocrates, mais la Cour constitutionnelle a suspendu le travail du Tribunal électoral suprême. L’institution avait été saisie par neuf partis de droite, dont celui du président qui dénonce des « vices », lors de l’élection. Le journal Prensa libre y voit « un moment critique » de la démocratie guatémaltèque et La Hora va plus loin estimant que « l’État de droit a disparu » et la « manipulation de la loi est évidente. » Le député européen qui a mené la mission d’observation de l’UE, Jordi Cañas, a réagi en appelant les institutions judiciaires et les partis politiques à respecter la volonté des citoyens, « aucun motif juridique ne peut être utilisé pour remettre en cause la volonté claire des électeurs. »

Le journal de la 1ère

Après la mort d’un agent de la Collectivité territoriale de Guyane, tué la semaine dernière par une balle perdue, le président de cette collectivité demande à l’État de s’attaquer sérieusement au trafic d’armes dans le département.

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