Force multinationale menée par le Kenya: le gouvernement haïtien satisfait
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Des mois que le gouvernement haïtien réclamait l’envoi d’une force multinationale dans son pays, des mois aussi que les Nations unies la jugeaient nécessaire pour lutter contre les gangs qui contrôlent une grande partie de Port-au-Prince, et l’issue est venue du Kenya, le week-end dernier. Le pays se porte volontaire pour prendre la tête de cette fameuse force. Le gouvernement haïtien « apprécie à sa juste valeur cette manifestation de solidarité ».

Le ministre haïtien des Affaires étrangères a fait savoir que le pays accueillerait, dans les prochaines semaines, une mission d’évaluation envoyée par le Kenya afin d’orienter le mandat de la future force multinationale. Nairobi propose également de dépêcher un millier de policiers pour soutenir la police haïtienne. La seule condition posée par les autorités kenyanes est d’obtenir avant tout un mandat du Conseil de sécurité de l’ONU et le journal dominicain Diario Libre par exemple s’interroge sur « la lente bureaucratie de l’ONU et la réticence de quelques pays » comme la Chine ou la Russie que le quotidien présente comme « un mur à franchir » car elles ont exprimé « des réserves sur une intervention multinationale ».
Dans la presse haïtienne, dans Le Nouvelliste, l’ancien Premier ministre Claude Joseph doute : « Le Kenya est en proie à sa propre crise socio-politique. Depuis des mois, des manifestations meurtrières secouent régulièrement le pays. Une police qui n’est pas professionnelle dans son pays peut-elle l’être ailleurs ? »
Les États-Unis toujours à la traîne de la mortalité maternelle
La situation y est l’une des pires des pays riches, aux États-Unis le nombre de décès en couches, ou durant l’année suivant un accouchement, a plus que doublé en vingt ans. Pourtant, 80% des morts maternelles sont évitables, selon le Journal of American medical association. Notre correspondant à Houston a rencontré l’obstétricienne Amanda Williams, professeur à Stanford, pour qui ces chiffres ne doivent rien au hasard. « Nous n’avons pas de sage-femme pour les accouchements peu risqués, mais des médecins qui ont tendance à pratiquer bon nombre de césariennes inutiles ». Les États-Unis ne proposent pas non plus de suivi médical après l’accouchement, certaines femmes étant même contraintes de reprendre le travail une ou deux semaines après l’accouchement pour des raisons financières.
La situation est encore pire pour les femmes noires, même les plus célèbres et aisées d’entre elles comme Serena Williams qui avait dû exiger un scanner après une difficulté à respirer. L’examen avait révélé plusieurs caillots potentiellement mortels dans ses poumons, pourtant aucun médecin ni infirmier n’avait cru à ses alertes. Les femmes noires ou hispaniques ont également plus de risque de subir des césariennes, explique le docteur Veronica Gillispie-Bell, à cause d’a priori raciaux alors que ces interventions, surtout si elles sont répétées, entraînent souvent des infections ou des maladies.
Chasse à l’homme en Bolivie
Plus de 2 250 policiers mobilisés, près de 150 véhicules pour une vingtaine d’opérations, six perquisitions et 12 arrestations. Les forces de l’ordre traquent Sebastian Marset Cabrera, un important trafiquant de drogue recherché dans son pays l’Uruguay, au Paraguay, au Brésil ainsi que par Interpol et les services américains. L’homme qui a multiplié les fausses identités est soupçonné d’être entré en Bolivie, en septembre 2022, et d’avoir notamment investi dans des équipes de football.
Le journal de la 1ère
Le village Ecodom, premier site d’attraction écologique d’Europe en Guyane.
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