Primaires républicaines aux États-Unis: «Vivek Ramaswamy a eu le rôle d'outsider défiant l'establishment»

Donné en tête dans les sondages, Donald Trump a snobé le premier débat des primaires républicaines, mercredi 23 août 2023 au soir. Huit candidats étaient présents sur le plateau de Fox News.

L'homme d'affaires Vivek Ramaswamy et l'ancienne ambassadrice de l'ONU Nikki Haley s'expriment lors d'un débat des primaires présidentielles républicaines organisé par Fox News le mercredi 23 août 2023 à Milwaukee. © Morry Gash/AP

En l'absence de Donald Trump, huit candidats aux primaires républicaines ont tenté de défendre leur candidature face à celle de l'ancien président lors du premier débat organisé mercredi 23 août sur Fox News. « Certains ont réussi à émerger, celui qui a eu le rôle d'outsider défiant l'establishment, c'est un petit nouveau qui s'appelle Vivek Ramaswamy. Quant à Ron DeSantis, le favori parmi les candidats s'opposant à Trump, il a limité les dégâts mais n'a pas vraiment réussi à briller », analyse Jérôme Viala-Gaudefroy, chargé de cours à Science-Po Saint-Germain-en-Laye et spécialiste de la politique américaine. Parmi les thèmes abordés, « ils ont beaucoup insisté la première heure sur l'économie et puis on a eu des positions très claires sur le climat avec une négation du problème par la plupart des candidats (....). Sur la question de l'avortement, on voit une division car ce n'est pas très populaire auprès de la base. Enfin, en politique étrangère, on voit une fracture notamment dans le soutien à l'Ukraine », poursuit Jérôme Viala-Gaudefroy. Mais l'ancien président américain était omniprésent. La question « Si Donald Trump est condamné par un tribunal, le soutiendrez-vous toujours en tant que choix de votre parti ? », a notamment été posée aux candidats.

Donald Trump attendu pour une visite éclair dans une prison de Géorgie

L'ancien président américain doit effectuer, jeudi 24 août 2023, un passage dans une prison de l'État de Géorgie. Il doit se mettre à disposition des autorités après son inculpation pour ses tentatives d'inverser le résultat de la présidentielle de 2020.

En Haïti, la fin de la mission kényane

Elle devait évaluer la situation du pays car Nairobi étudie la possibilité de diriger une force multinationale de lutte contre les gangs armés. Le journal Le Nouvelliste souligne que « la force internationale ne remplacera pas la police nationale haïtienne » mais qu'elle pourrait la « renforcer ». « Plusieurs organisations de la société civile et des partis politiques ont salué la mission d'évaluation kényane », relève Le National.