Difficile d’imaginer qu’une région comptant autant de lacs et de rivières puisse être confrontée à des pénuries d’eau douce, et pourtant la situation est telle que certaines communes renoncent à s’étendre, faute de pouvoir garantir de l’eau à tous leurs habitants. À Saint-Antoine de Tilly, près de Québec, la nappe phréatique s’amenuise d’année en année alors la municipalité projette de construire de nouveaux puits.
« On est les dindons de la farce, commente le coordonnateur d’une ferme choisie pour abriter un puits, ces choses-là ont été décidées par des élus, ils font un projet sans regarder les réels impacts chez les gens. » L’agriculteur a saisi la justice et le projet est suspendu, d’autant que le puits est censé être creusé à 100 mètres d’un bâtiment abritant des pesticides et du carburant. Mais il faudra bien trouver une solution car le Québec est grand consommateur de cette ressource qu’il n’a pas su protéger.
Un nouveau centre culturel à Port-au-Prince
Tous les week-ends, les habitants de la capitale haïtienne peuvent venir découvrir de nouveaux talents au Centre culturel Caraïbes, lancé par le média privé Radio Télévision Caraïbes. « J’ai choisi de sortir, raconte une cliente, car je sens que si je reste chez moi je pourrai étouffer, le stress serait plus intense. » Max ajoute « comme un ami me l’avait dit récemment, on est la dernière ligne de résistance. Lancer ce centre dans ce contexte [d’insécurité] c’est juste pour dire que tout le monde ne peut pas partir. Il y a un groupe de gens qui veut rester en Haïti et qui veut que la vie reprenne. »
Le journal de la 1ère
Des incendies volontaires ont été déclenchés en Guyane pour aider la savane à se régénérer.
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