Haïti : des fêtes de Noël minées par l’insécurité
Publié le :
Les fêtes de Noël se déroulent dans bon nombre de pays des Amériques. Mais à Haïti, l’ambiance n’est pas à la fête. Décorations et retrouvailles en famille se font plus rares. En cause : le climat sécuritaire dans le pays.

À Port-au-Prince, il n’y a pas d’air de fête. Les décorations se font très rares alors qu’on est en pleine période de Noël. Certaines rues sont jonchées de détritus. On ne remarque presque plus de marchands ambulants de décorations dans les rues comme à l’accoutumée. C’est une fête de noël insipide, sans les retrouvailles, car des Haïtiens ne peuvent plus se rendre en région pour retrouver leur famille à cause de l’insécurité sur les routes.
Sur la route menant à l’aéroport international Toussaint Louverture, on trouve plusieurs gares routières. Mais elles restent désespérément vides. Alors que les prix des billets d’avion explosent, le manque de passager est dû tant à la crise économique qu’à la situation d’insécurité du pays. Pour Nadine, étudiante en communication, cette situation enlève tout le charme de la fête de Noël et tend à faire disparaître certaines traditions de Noël en Haïti. « Noël, c’était un moment très attendu par les Haïtiens et par moi aussi. Chaque 24 décembre, on passait le réveillon en famille. Depuis deux ans, tout a changé à cause du blocage de l’entrée nord du pays. »
Carole non plus ne fêtera pas Noël avec sa famille cette année. Elle devait se rendre à Petit-Goâve. Elle a dû abandonner ses retrouvailles en famille, car « tout le monde a peur des routes. »
Le ceviche classé au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco
C’est un plat emblématique dans plusieurs pays d’Amérique du Sud qui a conquis la planète : le ceviche. Mais le Pérou revendique la recette originale à base de poisson cru. L'Unesco a fini par inscrire sa préparation et sa consommation, le 6 décembre dernier, au patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Une nouvelle accueillie avec le sourire et de la fierté au Pérou, où ce plat est très populaire.
Avec 2600 kilomètres de littoral, le Pérou dispose d’une des plus grandes réserves de pêche mondiales. Depuis toujours, le poisson et les crustacés font partie de sa gastronomie. Le ceviche aurait plus de 1800 ans. À cette époque, le peuple Moché marinait déjà du poisson dans du jus de turbo, un fruit exotique acide. Une tradition conservée avec le temps.
Le ceviche péruvien est un savoir-faire unique. Pour David Isandara, 27 ans, chef du restaurant La Capitana dans le centre de Lima le secret, « c’est d’abord de bonnes matières premières et un poisson très frais. Ensuite, c’est le citron. » On trouve aussi du ceviche en Équateur, en Colombie, mais ce qui différencie le Pérou c’est le « lait de tigre », une marinade à base de citron, mixée avec des légumes, du céleri, de l’ail, du gingembre, des piments… Mais la matière première se fait de plus en plus rare : la surpêche et la pêche illégale menacent les stocks de poisson de la côte pacifique péruvienne.
Le journal de La 1ere
Trois enfants décédés, un autre disparu dans un accident de pirogue en Guyane. Elle a chaviré sur le fleuve du Maroni.
NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail
Je m'abonne