Donald Trump renforcé dans la campagne républicaine
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L’ancien président était déjà le favori, il semble en meilleure posture encore depuis le retrait de l’un de ses rivaux, Ron DeSantis. L’ultra-conservateur gouverneur de Floride a renoncé à la primaire hier (21 janvier 2024), à deux jours du scrutin républicain dans le New Hampshire.

« Démission et échec spectaculaire », commente notre envoyé spécial dans cet État, pour celui qui était présenté comme un « mini-Trump » totalement aligné sur la ligne nationale-populiste. Le candidat paie une mauvaise campagne, des erreurs stratégiques qui auront conduit à une chute continue dans les sondages jusqu’à ce renoncement précoce et un appel à voter pour Donald Trump. « La logique voudrait que les soutiens de Ron DeSantis se tournent naturellement vers Trump mais pendant la campagne, le fossé n’a fait que se creuser entre les deux camps, précise notre reporter, la rivalité s’est faite de plus en plus haineuse, j’ai vu des partisans des deux camps à deux doigts d’en venir aux mains sur le terrain. Tout cela a pu laisser des traces, aucun sondage n’a encore été réalisé. »
Nikki Haley, ancienne ambassadrice des États-Unis à l’ONU, reste dans la course malgré des chances quasi nulles d’inverser la tendance. « Pour autant, analyse notre envoyé spécial dans le New Hampshire, si elle peut créer la surprise, il n’y a sans doute qu’ici qu’elle puisse le faire. Les électeurs sont réputés plus modérés et éduqués que dans l’Iowa (où Donald Trump était arrivé en tête avec 30 points d’avance) et c’est auprès d’eux qu’elle enregistre ses meilleurs résultats. Et puis, cette primaire a une particularité : les électeurs enregistrés comme indépendants ont le droit de voter et Nikki Haley espère justement réaliser un bon score auprès de ces indépendants. » Le score de Donald Trump lors de cette primaire décidera, de l’avis de tous les commentateurs, de l’avenir de la candidate. Elle aussi pourrait être contrainte de jeter l’éponge en cas d’écart trop important lors du scrutin.
Perspectives économiques pour 2024 en Haïti
« Les perspectives ne sont pas reluisantes, analyse l’économiste Enomy Germain, professeur à l’Université d’État d’Haïti, pour la simple et bonne raison que les différents goulots de l’économie en 2023 sont encore là » à commencer par l’insécurité et l’impasse politique. « Les secteurs des services et du BTP sont au point mort, les zones agricoles sont bloquées comme l’Artibonite, confinée à cause de l’insécurité des gangs, qui ajoute au sujet de la filière des mangues que des discussions sont en cours pour des exportations vers le Canada ou le Chili, avec lequel le gouvernement haïtien a pris contact. Une lueur d’espoir tout de même, le tourisme dans le nord, à destination de la diaspora haïtienne, pourrait représenter une opportunité pour l’économie ; la région « a des avantages, selon Enomy Germain, des infrastructures touristiques, un aéroport international et Labadie. »
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