Selon Manuel Cueta Morua, rien ne fonctionne à Cuba, sauf le secteur privé
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Depuis maintenant plus d’un an, Cuba connaît des problèmes d’électricité récurrents, avec des coupures qui durent parfois plus de 15 heures par jour. Ces derniers mois, des provinces entières n’ont plus eu de courant pendant des semaines, la faute à des infrastructures vieillissantes, pour ne pas dire totalement défaillantes. L’embargo américain, mis en place depuis 1962, y est pour beaucoup, mais pas seulement. Exaspérés, des Cubains descendent dans les rues régulièrement pour dénoncer cette situation.

Pour l'historien cubain Manuel Cueta Morua, ancien fonctionnaire et opposant depuis des décennies, c'est un signe du délabrement du régime de La Havane. C'est ce qu'il a raconté à Romain Lemaresquier qui l'a joint dans la capitale cubaine qu'il n'a jamais quittée malgré plusieurs passages en prison.
Donald Trump bafoue l'indépendance de la justice
Aux États-Unis, James Comey, l'ancien patron du FBI, a été mis en examen pour fausses déclarations et entrave à la justice. Cela faisait des mois que Donald Trump voulait sa tête car il avait enquêté sur des soupçons d'ingérence russe lors de sa campagne en 2016. Le président américain n'a pas hésité à faire pression sur la justice pour parvenir à ses fins, relève la presse américaine. Ainsi, Donald Trump «a bafoué la longue tradition qui veut que le ministère de la Justice se tienne à l'écart de la Maison Blanche (...) et résiste aux pressions politiques», écrit le New York Times. Une tradition qui remonte à l'après-Watergate. La sacro-sainte indépendance de la justice est «une règle démocratique fondamentale», insiste le quotidien new-yorkais. «Ce pare-feu, aussi imparfait soit-il, a été établi pour préserver l'idéal démocratique d'un pays où la justice est impartiale et où personne n'est au-dessus des lois», renchérit le Washington Post. Cette première qui marque une «extension du pouvoir présidentiel», «fait craindre de nouvelles poursuites judiciaires arbitraires lancées par Donald Trump contre ses ennemis», s'inquiète le New York Times. D'autant que le président est en train de remodeler le ministère de la Justice en nommant des gens sans expérience qui placent leur loyauté envers lui au-dessus du respect de l'indépendance de la justice, explique le Washington Post. «Huit mois après le début de son second mandat, Donald Trump a tenu sa promesse de faire de la vengeance un élément central de sa présidence», se désole le journal.
«Haïti a droit à la paix !»
Laurent Saint-Cyr, le président du CPT, a alerté sur la situation en Haïti, hier (25 septembre 2025) à la tribune des Nations unies. Il a comparé son pays à un «Guernica contemporain (...) à 4 heures de vol de New York». Un «discours passionné», selon le Miami Herald. «Dans un contexte de crises mondiales qui font rage, d'apathie et de changements dans les priorités de l'aide étrangère américaine», Laurent Saint-Cyr «a appelé le monde à l'aide», écrit encore le journal, alors que le mandat de la Mission multinationale de sécurité expire jeudi 2 octobre 2025.
Cette allocution était «totalement creuse», «indigne» même, estime, pour sa part, Radio Télé Métronome. «Laurent Saint-Cyr n’a mentionné aucune réalisation, si ce n’est l’augmentation du budget consacré à la sécurité», développe le média. Mais à quoi cela a-t-il servi ? Puisque «les gangs ont étendu leur emprise sur de nouveaux territoires». «18 mois après son arrivée à la tête du pays, à la tribune des Nations unies, le CPT a confessé son échec», juge Radio Télé Métronome.
L'inflation fait rage en Haïti
Les prix ont augmenté de 31% en un an, nous apprend Le Nouvelliste, avec des hausses de prix particulièrement importantes en ce qui concerne les loyers, le gaz, l'essence et la nourriture. Pour une majorité de foyers, près de la moitié du budget sert à se nourrir, explique le journal. Et pour acheter à manger, beaucoup d'Haïtiens dépendent de leurs proches qui vivent à l'étranger. D'octobre à juin, 3,3 milliards de dollars ont été transférés. Des devises qui servent avant tout à financer les importations et qui quittent, donc, le pays. Ce flux pourrait se tarir, fait remarquer Le Nouvelliste, compte tenu des menaces qui pèsent sur la diaspora installée aux États-Unis, comme par exemple, l'idée de Donald Trump de faire payer un visa aux diplômés. Autre inquiétude : «L'incertitude entourant la migration et les choix politiques aux États-Unis (...) pourraient conduire à un ralentissement outre-Atlantique», analyse le journal.
«Les enfants musiciens de Ste Suzanne»
Dans ce documentaire, le réalisateur Arnold Antonin raconte l'histoire des orphelins de Sainte-Suzanne, petite commune du nord-est d'Haïti. Cette quarantaine d'enfants recueillis dans un premier temps à Port-au-Prince par Kai Didi, ont été forcés de quitter la capitale à cause des violences, et se sont installés à Sainte-Suzanne où ils ont monté un orchestre. Lila Olkinuora s'est entretenue avec Arnold Antonin.
Le journal de la 1ère
Au lendemain d'une nouvelle fusillade mortelle en Martinique, les médiateurs sociaux plaident pour leur retour rapide sur le terrain.
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