Haïti: la situation toujours plus précaire des déplacés
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Alors que le Conseil présidentiel de transition connaît des débuts laborieux et que les gangs maintiennent une pression très forte, en particulier contre les commissariats à Port-au-Prince, les violences continuent de pousser chaque jour des habitants à fuir. Leur quotidien est rendu difficile par l’insécurité, bien sûr, mais aussi la solidarité qui s’érode, nous explique Philippe Branchat, chef de mission de l'OIM en Haïti. Car la crise dure et les familles n'arrivent plus à soutenir les déplacés. L'eau, le fuel, la nourriture manquent et en plus d'une aide humanitaire d'urgence, l'immense majorité des déplacés, à commencer par les enfants et les femmes qui subissent la terreur par le viol, ont également besoin d'assistance psychologique.