Journal d'Haïti et des Amériques

Amazonie : comment sauver les dauphins roses et gris

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Ces mammifères sont en danger d’extinction dans les sept pays que compose la vaste région amazonienne. La situation particulièrement préoccupante en Équateur, malgré des initiatives régionales et locales mises en place pour sauver les dauphins. Reportage de notre correspondant Eric Samson.

Dauphin. (Image d'illustration).
Dauphin. (Image d'illustration). © JOHAN ORDONEZ/AFP
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Dans la communauté indigène de Martinica, en Amazonie équatorienne, les dauphins roses sont au cœur d’un projet d’écotourisme appelé Yaku Warmi. Les habitants attirent les dauphins en frappant l’eau pour permettre aux visiteurs d’observer ces animaux rares, dont seulement 22 spécimens vivent dans cette zone, soit près de 10% de la population nationale. Les biologistes alertent sur la fragilité extrême de l’espèce : il ne resterait que 200 à 250 dauphins roses dans tout le pays, auxquels s’ajoutent une vingtaine de dauphins gris encore plus rares. Le chercheur Víctor Utreras dénonce la multiplication des menaces, qui vont des rejets d’eaux usées aux marées noires liées au pétrole, en passant par la pollution minière et le mercure qui s’accumule dans les tissus des dauphins. Il met aussi en garde contre les croyances traditionnelles qui encouragent leur chasse, comme l’usage de leurs dents ou de leur graisse.

 

États-Unis : après l’assassinat de Charlie Kirk, la presse condamne un climat de violence politique

Charlie Kirk lui-même avait mis en garde contre la montée d’une « culture de l’assassinat », rappelle le Washington Post. Il citait la tentative de meurtre contre le président Donald Trump ainsi que l’assassinat du dirigeant d’une compagnie d’assurance santé. Et il semble désormais plus que probable qu’il soit lui-même devenu victime de cette frénésie violente. Des témoins décrivent une sécurité insuffisante lors de l’événement dans l’Utah. Mais, poursuit le Washington Post, pourquoi aurait-il fallu prévoir une protection renforcée ? Kirk avait parfaitement le droit de s’attendre à pouvoir s’exprimer sans craindre pour sa vie. Sa voix s’est tue, mais ses millions de partisans feront en sorte que son message ne le soit jamais.

Le New York Times s’inquiète d’un climat de violence qui se généralise et qui menace le Premier amendement, celui qui garantit la liberté d’expression. « Notre pays repose sur le principe selon lequel nous devons accepter de ne pas être d’accord, mais de manière pacifique. Trop d’Américains s’éloignent de cet idéal », écrit le journal. 34% des étudiants interrogés récemment ont même déclaré soutenir l’usage de la violence, dans certaines circonstances, pour empêcher un discours sur un campus, selon un sondage publié hier (10 septembre 2025).

Cette violence se poursuit aussi sur le plan verbal, à en juger par certains propos tenus par des Trumpistes. Le site Mother Jones constate que de nombreuses personnalités de la droite américaine ont immédiatement accusé « la gauche » d’être responsable, sans qu’aucune preuve n’ait été avancée sur l’identité ou les motivations du tireur. Ainsi, des figures comme Elon Musk, Laura Loomer ou Nancy Mace ont affirmé que les démocrates ou les organisations progressistes constituaient une menace pour la sécurité nationale. D’autres personnalités médiatiques de droite ont même évoqué une « guerre civile » en cours, souligne Mother Jones. Des figures du christianisme nationaliste, comme Joel Webbon et William Wolfe, sont même allées jusqu’à déclarer qu’il fallait écraser complètement la gauche et détruire le Parti démocrate.

 

À écouter aussiAssassinat de Charlie Kirk aux États-Unis: Trump va s'en servir «pour démontrer que l'Amérique est assiégée»

Kamala Harris règle ses comptes avec l’ancien président Joe Biden

Dans un livre qui sera publié le 23 septembre 2025, l’ancienne vice-présidente et candidate à la présidence revient sur sa courte campagne électorale de l’année dernière. 107 jours, c’est d’ailleurs le titre de son ouvrage. Le magazine The Atlantic publie quelques extraits dans lesquels elle estime, entre autres, que le fait d’avoir laissé le président vieillissant se représenter en 2024 relevait, je cite, de « l’inconscience ». Kamala Harris revient aussi sur les tensions internes à la Maison Blanche face à sa montée en popularité. Elle décrit, avec « une franchise inhabituelle », selon le Washington Post, comment l’équipe du président l’a marginalisée et rarement défendue lorsqu’elle était attaquée. Elle explique qu’ils voulaient à tout prix éviter qu’elle fasse de l’ombre à Joe Biden.

 

À écouter aussiPrésidentielle américaine: au Congrès, Kamala Harris acte sa propre défaite face à Donald Trump

Haïti : saisie d’équipements anti-drones au port de Port-au-Prince

Avec le rédacteur en chef du Nouvelliste Frantz Duval, nous revenons sur la saisie de deux appareils de brouillage de fréquences utilisés contre les systèmes de drones, ainsi qu’une antenne. C’est inquiétant, commente Frantz Duval, car cela signifie que les gangs sont en train de s’équiper pour se défendre contre les drones qui commencent à être utilisés par la police haïtienne. Le rédacteur en chef du Nouvelliste évoque aussi la création d’un nouveau centre de gestion de déchets solides à Cap Haïtien, un projet financé par la Banque interaméricaine du développement censé réduire l’insalubrité qui touche la deuxième ville du pays. 

 

À écouter aussiEn Haïti, les gangs appellent les habitants de Port-au-Prince à rentrer chez eux

Journal de la 1ère

Le manque de pompiers à Pointe-Noire inquiète les habitants en Guadeloupe.

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