Mexique : le retour difficile des migrants expulsés ou déçus des États-Unis
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Rentrés dans leur pays face à la pression des politiques anti-immigration de Donald Trump ou expulsés par les États-Unis, de nombreux Mexicains sont confrontés à la précarité et la désillusion.

Après avoir passé la moitié de sa vie aux États-Unis, Pavel Salas est rentré au Mexique. «Les États-Unis vivent dans le mensonge. Le rêve américain n’en est plus un. Tout a changé et c’est devenu très dur», explique-t-il à notre correspondante Gwendolina Duval. Arrivé illégalement, il y a 25 ans, il avait fini par obtenir un visa. Il est rentré au pays, il y a quelques mois, pour des raisons personnelles. Depuis le début de l’année, les États-Unis assurent avoir expulsé 400.000 étrangers et constaté 1,6 million de départs volontaires, dans un contexte tendu. Car, depuis des mois, l’ICE pratique des descentes musclées dans les villes américaines, tandis que Donald Trump multiplie les discours hostiles contre l’immigration. Dans la ville d’Acapulco, José Luis, lui, n’a pas eu le choix de rentrer : sans papier, il a été arrêté par les services de l’immigration américains et reconduit à la frontière en mars. Ce boulanger qui n’a jamais manqué de travail de l’autre côté de la frontière a retrouvé un emploi dans la zone touristique de la ville balnéaire. Payé 350 pesos par jour (l’équivalent de 16 euros), soit beaucoup moins qu’aux États-Unis, explique-t-il dans le reportage de Gwendolina Duval.
État d’urgence au Pérou
Près de 10 millions de personnes sont soumises à l'état d'urgence à Lima depuis mardi 21 octobre au soir, à minuit heure locale au Pérou. Sur décision du nouveau président par intérim José Jerí, au pouvoir depuis un peu plus de dix jours, l'armée pourra ainsi être déployée dans les rues de la capitale et de la ville portuaire voisine de Callao. Le président l'a annoncé dans une allocution télévisée hier soir, sur un ton martial, debout, entouré des membres de son gouvernement.
Haïti : comment enrayer la hausse des kidnappings ?
En Haïti, le fléau des enlèvements contre rançon est en hausse. Ils se multiplient à mesure que les gangs étendent leur emprise dans le pays. Qui sont les personnes visées par ces kidnappings ? Comment y mettre fin ? Gédéon Jean, le directeur exécutif du Centre d’analyse et de recherche en droits de l’homme (le CARDH) en Haïti revient pour RFI sur les facteurs qui expliquent cette hausse des enlèvements dans le pays.
En Colombie, l’ex-président Alvaro Uribe gagne son procès en appel
La condamnation à 12 ans d'assignation à résidence d’Alvaro Uribe pour subornation de témoins a été annulée par un tribunal de Bogota ce mardi. Ce rebondissement judiciaire fait beaucoup réagir la presse colombienne. Le visage de celui qui a gouverné le pays entre 2002 et 2010 s'affiche en Une de tous les quotidiens nationaux. Cheveux blancs, fines lunettes argentées, et un seul mot pour El Espectador : «Innocenté». Cette décision montre «la solidité de l'institution judiciaire», estime El Tiempo, dans cette affaire où l’ancien président de droite était accusé d'avoir fait pression sur des témoins, qui assuraient qu'il avait des liens avec des groupes paramilitaires. La condamnation d’Alvaro Uribe en première instance avait été critiquée par la droite colombienne. Cette fois-ci, le président de gauche Gustavo Petro appelle les Colombiens à manifester vendredi (24 octobre 2025) en réaction à la décision d’appel. Le candidat de la gauche à la présidentielle de 2026, Ivan Cepeda, à l’origine de la plainte, a annoncé qu’il portera l’affaire devant la Cour suprême.
Dans les Antilles françaises…
Les bouteilles de gaz sont de plus en plus rares à Marie-Galante en Guadeloupe, nous explique Benoît Ferrand, d’Outre-mer la 1ère.
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