Haïti : dans le département des Nippes, les habitants se sentent oubliés

Près de deux semaines après le séisme, samedi 14 août, les habitants des Nippes à Haïti ont l'impression d'être les oubliés des organisations internationales et du gouvernement de Port-au-Prince.

Visite de dirigeants haitiens et de ressponsables de l'armée américaine à Petit-Trou-de-Nippes, l'épicentre du séisme qui a frappé Haiti, le 21 août 2021. AFP - MARLEAH CABANO

Selon un bilan toujours provisoire des autorités haïtiennes, Les Nippes est le département le moins touché par le séisme qui a dévasté le Sud-Ouest du pays. Les sinistrés ont, de leur côté, l’impression d’être oubliés des organisations internationales, du gouvernement et des médias. La catastrophe a notamment gravement touché, ici aussi, les zones rurales reculées. Roselène Célaus est l’élue d’une de ces zones, Grande-Rivière : « Presque toutes les maisons se sont effondrées. Des gens sont morts, d’autres ont été blessés. Au moment du séisme, beaucoup de paysans étaient en train de travailler dans leurs champs. Certains ont été ensevelis par des glissements de terrain. Beaucoup sont encore portés disparus. Et puis actuellement il pleut. Les survivants n’ont pas d’abri pour dormir raconte-t-elle. Quand j’assiste à leurs réunions, ils promettent toujours que l’aide viendra. Mais ça ne vient pas », ajoute l'élue.

L'administration Biden fragilisée après l'attaque à l'aéroport de Kaboul

85 personnes dont treize soldats américains sont morts, jeudi 26 août, dans la double attaque revendiquée par l'État Islamique à l'aéroport de Kaboul.  Le président Joe Biden est sous le feu des critiques. Cet attentat n'aura pas forcément de conséquences à long terme sur son mandat explique Simon Grivet, historien, spécialiste des États-Unis et maître de conférences à l'Université de Lille : « Joe Biden est face à la première grande difficulté de sa présidence, mais je resterai prudent sur les conséquences. Il n'est pas évident que cela lui soit fatal. Cela peut jouer en sa défaveur en augmentant cette idée qu'il est un président indécis et faible, mais cela peut aussi renforcer cette idée qu'il est capable de prendre des décisions très difficiles quelles qu'en soient les conséquences ».

 

Au Chili, un premier concert test

Après 17 mois sans concert, 200 volontaires ont assisté, vendredi 27 août, à un spectacle d'un groupe de rock, comme le rapporte 24 horas. L'Université du Chili voulait faire cet essai-clinique pour éventuellement organiser de futurs événements en pleine pandémie. Tous les participants étaient vaccinés et ont dû faire un test PCR, précise le journal La Razon. Les autorités sanitaires espèrent que le résultat sera concluant pour redonner du souffle au monde de la culture.