Daniel Cordier s’en est allé le 20 novembre 2020, à l’âge de 100 ans. Compagnon de la Libération, son destin français a été honoré par un hommage national à l’Hôtel des Invalides. Drôle, élégant, libre penseur, Daniel Cordier est devenu marchand d’art après la Guerre, sans jamais faillir à son engagement aux côtés du Général de Gaulle et de la France libre. Tout commence le 17 juin 1940, Daniel Cordier a 19 ans, refuse le discours de Pétain et embarque à Bayonne pour l'Angleterre. Après deux années de formation, il est parachuté à Montluçon, le 25 juillet 1942.
Bien qu'il soit déjà le radio de Georges Bidault, il est choisi par Jean Moulin, le chef de la Résistance intérieure, pour devenir son secrétaire... éternel rebelle, Daniel Cordier livre ici un témoignage saisissant au nom de la liberté.
Un grand entretien réalisé par Cécile Pompéani, diffusé pour la première fois en 2014.
À lire :
- Daniel Cordier «Alias Caracalla», biographie aux éditions Folio
- Daniel Cordier «Les feux de Saint-Elme», roman aux éditions Gallimard.
À voir :
- «Alias Caracalla – Au cœur de la Résistance», téléfilm français en deux parties, réalisé par Alain Tasma, et co-écrit par Daniel Cordier, sur l’engagement de Daniel Cordier dans la Résistance et son travail auprès de Jean Moulin, dont nous découvrons de nombreux extraits dans cette émission.
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