La marche du monde

Boubacar Barry ou la jeunesse d'un Dakarois engagé pour l'africanisation de l'Université

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Nous sommes dans les années 60 à Dakar, seule université africaine d’Afrique de l’Ouest après celle d’Alger. Dans l’effervescence des indépendances, c’est ici que se rencontrent les futurs cadres des jeunes nations africaines. Mais Dakar est encore une Université française, dépendant du rectorat de Bordeaux, où se croisent une jeunesse politisée de 23 nationalités différentes, dont chaque génération s’insurge contre les contradictions de son époque et revendique une université au service du peuple, indépendante, africaine et panafricaine.

Boubacar Barry, Valérie Nivelon et Omar Gueye à RFI.
Boubacar Barry, Valérie Nivelon et Omar Gueye à RFI. © Alassane Bireba/RFI Dakar
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Une expérience dakaroise documentée par les travaux de l’historien Omar Gueye et vécue par celui qui nous fait l’honneur d’être notre grand témoin Boubacar Barry. Arrivé de Conakry, Boubacar Barry ne savait pas encore qu’il allait devenir le premier Secrétaire général de l’Association des historiens africains en 1972, porte étendard de l’École de Dakar.

Boubacar Barry et Omar Gueye sont tous les deux mes invités pour ce nouvel épisode de La Marche du monde enregistré à Dakar, dans nos studios RFI.

Boubacar Barry a écrit  « Le royaume du Waalo - Le Sénégal avant la conquête », traduit en plusieurs langues et « La Sénégambie du XVè au XIXè siècle – Traite négrière, islam et conquête coloniale », publié en 1998, son oeuvre majeure.

Omar Gueye a écrit « Mai 68 au Sénégal, Senghor face aux étudiants et au mouvement syndical », publié aux éditions Karthala.

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