À la Une: la récupération des biens immobiliers de l’État spoliés
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Parmi les sujets évoqués dans les journaux cette semaine, la récupération des biens immobiliers de l’État spoliés sous divers régimes. Une opération qui doit se poursuivre, à en croire le quotidien L’Avenir qui titre : « Muabilu persiste et signe ! »
« Malgré les pressions, peut-on lire dans ce journal, le ministre d’État chargé de l’Urbanisme et Habitat est déterminé à poursuivre l’opération de récupération de l’ensemble du patrimoine relevant du domaine privé de l’État spolié, peu importe le rang et le niveau des spoliateurs. Selon le tabloïd, c’est un engagement patriotique pour matérialiser la promesse électorale du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. »
D’après L’Avenir, « la délégation syndicale de la Société commerciale des Transports et des Ports (ex-ONATRA) a rappelé cette promesse et sollicité l’implication du ministre Pius Muabilu pour la récupération de toutes les maisons de cette entreprise du portefeuille d’État qui ont été confisquées par des privés sous les régimes précédents. Mise en place depuis mai 2021, la commission chargée d’identifier les maisons, appartements, locaux et autres biens ou fonds de l’État est à pied d’œuvre sur toute l’étendue du pays », révèle le journal L’Avenir.
Dans le bihebdomadaire Le Maximum : « Flambée des prix, la vie est toujours chère, malgré la déchéance de Kalumba » (le ministre de l’Économie récemment déchu par l’Assemblée nationale). Pour ce journal, « il sera difficile d’expliquer que le budget de l’État a été doublé au rythme de l’accroissement des recettes occasionné par la peur du gendarme inspirée par l’IGF, et qu’en même temps les prix ne font que s’envoler pendant que les grèves se généralisent et que certains commis de l’État tels que les députés et ministres provinciaux comptent plusieurs mois d’arriérés de salaire, peut-on lire dans le journal le Maximum qui poursuit : « à tout le moins, dans un effort palpable d’encadrement des prix des produits de première nécessité, le gouvernement se doit de révéler les causes de la surchauffe observée sur le marché avant d’envisager une thérapeutique de choc. »
Conclusion du journal qui cite les spécialistes en économie : « les questions de prix ne se règlent jamais par voie de décret et d’arrêté. Ce sont des questions qui obéissent aux forces du marché, en l’occurrence la loi de l’offre et de la demande ».
Muyaya, Kazadi et Budimbu jouent à l’apaisement. C’est dans le trihebdomadaire Africanews qui évoque le briefing qui a été fait par les trois membres du gouvernement sur la pénurie du carburant à Kinshasa, de dimanche à mardi. « Cette pénurie, rapporte le journal, a eu comme effet nocif la surchauffe généralisée dans le domaine des transports en commun. Pour Patrick Muyaya (le porte-parole du gouvernement), Didier Bidimbu (le ministre des hydrocarbures) et Nicolas Kazadi (le ministre des Finances), explique ce trihebdomadaire, ont garanti qu’il n’y a pas de rupture de stock de carburant et que les stratégies sont en place pour éviter les effets de la crise. Il n’y a pas de raison de paniquer, rassure Africanews, la situation est sous contrôle. »
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