À la Une: la tête de Vital Kamerhe mise à prix, Constant Mutamba terrassé par sa «justice malade»
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Ouvrons avec ce titre dans Econews : fin d'une course-poursuite judiciaire contre Constant Mutamba. « C’est l’ironie du sort », commente le tabloïd. Constant Mutamba, ancien Garde des sceaux qui avait juré de réformer la « justice malade », vient d’être terrassé par elle.
La Cour de cassation l’a condamné à trois ans de travaux forcés et à cinq ans d’inéligibilité pour détournement de près de 20 millions de dollars, scellant ainsi son destin politique et judiciaire.
La haute juridiction, écrit Econews, « a ainsi mis un point final à l’affaire des fonds destinés à la construction d’une prison à Kisangani. Un verdict lourd de conséquences, bien qu'inférieur aux dix ans requis par le procureur, qui crée la division dans l’opinion publique entre ceux qui y voient une clémence relative et d’autres, un signe que la justice finit par passer ».
Le quotidien Forum des Ass rappelle que tout au long de son procès fort retentissant, Constant Mutamba a rejeté les accusations portées contre lui.
« Probable fin de règne » pour Vital Kamerhe ?
Sur un autre dossier : Ouragan parle d’une « probable fin de règne » pour Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale.
Un climat délétère règne à l'Union sacrée, la majorité au pouvoir dans laquelle quelques élus tentent un coup de force, constate le bihebdomadaire qui confirme que depuis quelques jours, « la tête de Vital Kamerhe a été mise à prix ».
Dans les couloirs de l'hémicycle de la Chambre basse du Parlement, des dollars américains circuleraient pour faire éjecter le leader UNC du perchoir. Odieux, écrit Ouragan, « le plan anti-Kamerhe indigne certains esprits éclairés. Pour séduire les plus malléables, plusieurs sources parlent de 500 dollars américains proposés par député congolais pour évincer Kamerhe. »
Les complotistes ont décidé de déclencher les hostilités dès l’ouverture de la session prévue le 15 septembre. Les confrères rappellent que Vital Kamerhe s’est déjà retrouvé dans une situation similaire sur le même poste en 2009 sous la présidence de Joseph Kabila.
Le quotidien Le Journal précise que les frondeurs sont guidés par Crispin Mbindule, un ancien lieutenant de Kamerhe membre aujourd’hui du parti présidentiel UDPS. Si la série de pétitions vise l’ensemble des membres du bureau de l’Assemblée nationale, la véritable cible semble bien être le président Vital Kamerhe. Les pétitionnaires l’accusent de violation du règlement intérieur, absence de financement suffisant pour les commissions parlementaires et une monopolisation de la parole au sein de l’hémicycle.
Cependant, note Ouragan, la procédure est fragilisée par des révélations compromettantes. Des députés auraient reçu jusqu’à 500 dollars chacun pour signer ces pétitions. L’entourage de Kamerhe parle d’une « main noire » au sein de la majorité, suggérant des règlements de comptes internes. Le tabloïd affirme que ce dossier « traduit en réalité les fragilités d’une coalition majoritaire minée par des rivalités internes ».
À Kinshasa, « une prison à ciel ouvert pour Kyabula »
C’est à lire dans Africa News. À Kinshasa, Jacques Kyabula, le gouverneur du Haut- Katanga, se retrouve dans une situation délicate depuis son arrivée dans la capitale le 28 juillet. Plus d’un mois s'est écoulé sans qu’il ne retourne à son poste, suscitant de nombreuses interrogations quant à son avenir.
Va-t-il revenir à Lubumbashi ? Retrouvera-t-il son poste dont s'occupe actuellement le vice-gouverneur Martin Kazembe à titre intérimaire ? Les interrogations fusent et les rumeurs vont bon train.
D’après des informations recueillies dans les couloirs du ministère de l’Intérieur et Sécurité, le gouverneur aurait récemment été interrogé par des représentants de la communauté de renseignement, un organisme englobant tous les services de sécurité du pays. L’objet de cette rencontre ? « Des affaires de trahison et de duplicité », écrit Africanews.
Santé : la 16ème épidémie d'Ebola se déclare dans le Kasaï
C'est dans le quotidien le Potentiel. Le gouvernement, par la bouche du ministre de la Santé publique Roger Kamba a annoncé jeudi la réapparition du virus Ebola, souche Zaïre, dans la zone de santé de Bulape, province du Kasaï. Selon un premier bilan, ce nouvel épisode de la Maladie à Virus Ebola affiche déjà 28 cas suspects, dont 4 agents de santé, avec 16 décès enregistrés, soit une létalité provisoire de 57 %.
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