À la Une: la SADC approuve le déploiement de ses troupes en RDC
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Le bulletin quotidien de l’Agence congolaise de presse résume ainsi les conclusions du sommet extraordinaire des chefs d’État de la Communauté de développement d’Afrique australe tenu à Windhoek, en Namibie. Cette recommandation a été formulée en présence du président congolais Félix Tshisekedi, a précisé le confrère en ajoutant que la même organisation a demandé à la RDC de réunir, selon le bulletin quotidien de l’ACP, « toutes les conditions requises pour un sommet de coordination de tous les intervenants et tous les acteurs internationaux sur le terrain, afin d’arriver à une action efficace et harmonisée ». Ce sommet a été présidé par le président de la Namibie, Hage Geingob en sa qualité de président de l’organe de la SADC chargé de la défense et la coopération en matière de sécurité.
Le quotidien Le Phare annonce, pour sa part, que la force régionale pourrait quitter définitivement la RDC fin juin 2023. C’est, d’après ce journal, ce qu’a déclaré le président Félix Antoine Tshisekedi qui s’est expliqué publiquement pour la toute première fois 24 heures après l’annonce concernant le déploiement de la force militaire de la SADC, livrant les raisons profondes de cette décision unanime de la SADEC et surtout le sort à réserver à la force régionale de la Communauté de l’Afrique de l’Est. « Aujourd’hui, dans certaines localités, il y a une cohabitation observée entre le contingent de l’EAC et les terroristes du M23, a dit le président Tshisekedi cité par le journal Le Phare, ajoutant aussi qu’aussitôt arrivés en RDC, les officiels militaires ont clairement déclaré qu’ils ne sont pas venus pur combattre le M23 ».
L’opposition désire une nouvelle transition en RDC
De son côté, le bihebdomadaire Le Maximum évoque une mobilisation de dernière heure contre le processus électoral et révèle que l’Opposition veut une nouvelle transition. Ça s’agite désespérément dans les rangs de l’opposition en RDC, à quelques mois de la tenue des élections générales de fin décembre 2023. Ce samedi 13 mai 2023 est prévue à Kinshasa une marche…de contestation de tout ce qui bouge sous le soleil, y compris le pouvoir sortant de Félix Tshisekedi élu en 2018, rapporte ce journal. Cette manifestation, poursuit le confrère, est initiée par un groupe de leaders politiques, presque tous candidats au top job : Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Delly Sessanga, Augustin Matata… Le Maximum ironise : « Juste pour se mettre d’accord sur la nécessité de passer à l’offensive contre Tshisekedi et un processus électoral qui a atteint le point de non-retour ». Entre les quatre candidats à la succession de Félix Tshisekedi, constate le bihebdomadaire, aucune offre politique commune pour l’instant. Seulement un accord pour dégager celui qui surclasse tous les sondages.
Dans le journal Forum des AS, Marche du 13 mai : Ngobila reporte, l’opposition maintient. Gentiny Ngobila c’est le gouverneur de Kinshasa, il a reporté la marche au jeudi 18 mai pour des raisons sécuritaires, mais les organisateurs refusent. Pour eux, selon Forum des AS, la réussite de cette manifestation va constituer un test de popularité pour ce regroupement de l’opposition.
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