À la Une: un an après, Bunagana échappe toujours au contrôle de Kinshasa

Pascal Mulegwa, journaliste basé à Kinshasa en République démocratique du Congo, correspondant de RFI. © Pascal Mulegwa/RFI

Bunagana, un an de douleur, peut-on lire dans Africa News.  « 13 juin 2022 – 13 juin 2023, un an depuis que cette cité congolaise à la frontière avec l’Ouganda est aux mains des rebelles du M23 », rappelle le quotidien.

L’administration congolaise n’a toujours pas repris son contrôle, malgré l’intervention des troupes kényanes, soudanaises puis ougandaises dans le cadre de la constitution de la Force militaire de la Communauté d’Afrique de l’Est -EAC. Une sécurité très précaire semble régner dans cette cité.

Meurtre, viols, pillages : les révélations accablantes sur les actes du M23, évoque Le Potentiel.

Les habitants des zones occupées par le M23 ont raconté à Human Rights Watch que les combattants du M23 ont pillé, détruit ou incendié des biens, forcé des personnes à travailler pour eux sans rémunération et enlevé des hommes, probablement pour les enrôler de force.

Jeux de la francophonie : désastre à Kinshasa

C'est l'annonce d'Éco News. En visitant de manière impromptue et en l’absence des responsables du comité national des jeux de la francophonie prévue du 28 juillet au 6 août, le président Felix Tshisekedi a pris la mesure de la lenteur des travaux à quelque sept semaines de l’ouverture officielle de la grande manifestation.

Sur différents sites, une surprise attendait le chef de l’État : les ouvriers étaient en grève, faisant remonter à la surface les maux qui rongent l’organisation, écrit le journal. Il n’en demeure pas moins vrai que les délais de livraison des ouvrages sont largement dépassés.

« Tshisekedi inquiet », titre Forum des ASS qui développe le même sujet. « Entre sa dernière visite du 17 mai dernier et celle d'hier, il reste encore beaucoup à faire, affirme le quotidien ». Qui rappelle que sur le plan diplomatique, « un autre report de ces Jeux serait synonyme de retrait, et peut-être au profit du Rwanda, ce qui équivaudrait à un coup dur pour l'image du pays ». Pour sa part, poursuit le confrère, le directeur du Comité d'organisation, Isidore Kwandja, affirme -malgré ce constat- que « les infrastructures sont prêtes à 95 % ».

Et, même sur le plan politique, le président Tshisekedi vivrait cela également très mal, lui pour qui les Jeux -s'ils se tiennent- pourraient compter parmi les hauts faits du quinquennat. Donc, ces Jeux de la Francophonie ne sont pas des jeux. C'est dire que les deux semaines à venir seront très déterminantes pour ces olympiades programmées le 28 juillet prochain, conclut le journal.

Le bi-hebdomadaire Le Maximum complète le sujet, en rappelant « qu’en principe fin juin, les infrastructures devant abriter les neuvièmes jeux devraient être remises à l’OIF. Le constat, poursuit le confrère, les défis restent énormes sur différents chantiers ».  

La CENI attend les candidatures ! 

Le quotidien La Prospérité annonce que la centrale électorale invite les partis ou regroupements politiques légalement constitués ainsi que les candidats indépendants à apprêter déjà leurs dossiers des candidatures pour la course électorale à la Députation nationale couplée à la présidentielle, telle que prévue, le 20 décembre 2023. Ainsi, poursuit le tabloïd, les bureaux de réception et traitement des candidatures aux législatives nationales seront-ils ouverts, du 26 juin au 15 juillet 2023, soit 20 jours. Entre-temps, annonce La Tempête des tropiques, les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs dans le territoire de Kwamouth secoué par des violences vont débuter le 26 juin 2023, sur l’ensemble dudit territoire.