Le conseil santé

Samu Social de Paris : comment faire face à l'urgence de la précarité?

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115 : c'est le numéro qu'il faut composer pour tenter de trouver un hébergement d'urgence pour la nuit. Elles sont nombreuses, femmes enceintes ou mamans d'enfants en bas âge, à espérer un abri. À attendre qu'on les soulage, pour ne pas retourner à la rue et à ses incertitudes. Il peut s'écouler plusieurs heures avant qu'elles obtiennent une réponse, défavorable dans 70 % des cas.

Entrée du centre Babinski géré par le Samu Social au sein de l'hôpital Charles-Foix AP-HP d'Ivry-sur-Seine.
Entrée du centre Babinski géré par le Samu Social au sein de l'hôpital Charles-Foix AP-HP d'Ivry-sur-Seine. © RFI/ Charlie Dupiot
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Chaque jour à Paris, près de 40 000 places, dans des centres ou des hôtels sociaux, sont attribuées. C'est loin d'être suffisant face à une demande qui explose. En cause : le manque de logement social et de solutions pérennes pour désengorger le circuit de l'urgence. Au Samu Social, créé il y a tout juste 30 ans pour lutter contre la grande exclusion, « on a l'impression d'écoper l'océan avec une cuillère, et une toute petite cuillère qui plus est. »

► Retrouvez le reportage de Charlie Dupiot en intégralité dans Priorité Santé ici

 

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