Avec le Sahel dans l’extrême Nord, la savane au centre, la forêt au Sud, et une façade maritime à l’Ouest, le Cameroun dispose de nombreux écosystèmes favorables à l’agriculture et à l’élevage. Cependant, pour tirer profit de ces atouts, l’université camerounaise doit mettre l’accent sur la formation de jeunes entrepreneurs dans le domaine de l’agro-alimentaire.

L'agriculture du Cameroun est la principale source de croissance et de devises du pays. En 2004, l'agriculture représentait 44 % du PIB. L'activité agricole est la principale occupation pour 56 % de la population active au Cameroun en 2003. Cependant, il y a des obstacles naturels et techniques. Ensuite le chômage des jeunes diplômés. Ce chômage est masqué par un sous-emploi qui touche plus de 76% des actifs occupés. 90% des emplois sont essentiellement précaires. Résultat : 70% des jeunes en sous-emploi.
Et c’est là qu’intervient la Faculté d'Agronomie et des Sciences agricoles (FASA), qui est un grand établissement dans le domaine scientifique et professionnel. Des enseignements de productions végétales, de productions animales, de gestion forestière, de mécanisation et génie rural, d'économie et sociologie rurales y sont dispensés. L'école est réputée être le premier établissement universitaire du Cameroun.
Invité
Guillaume Hensel Fongang Fouepe, maître de conférences, agro-socio-économiste au sein du Département de Socio-Économie Rurale et Vulgarisation Agricole, directeur de la Chaire internationale «Systèmes alimentaires et entrepreneuriat en Afrique» à la FASA de Dschang.
Production : Sayouba Traoré
Réalisation : Ewa Piedel

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