Pour l’édification d’un parc de vaccination dans les pays du Sahel, il faut tenir compte de deux préoccupations qui sont liées : la santé animale et la préservation de l’environnement. Tout le monde a compris maintenant qu’il faut protéger le cheptel par un programme de vaccination. Au village, les éleveurs n’ont pas le choix, il faut couper du bois pour construire un parc de vaccination. Ce qui porte atteinte aux ressources naturelles.

Dans les questions de santé animale, il y a beaucoup de choses. On a vu que la construction artisanale de parcs de vaccination détruisait l’environnement. C’est pourquoi l’Unité de coordination du projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (Praps), au Tchad, a construit 100 parcs modernes dans 12 provinces du pays. Il faut ensuite renforcer les capacités des services vétérinaires. C’est-à-dire équipements, formations, médicaments et vaccins. Et puis travailler avec les éleveurs.
En effet, après les travaux de construction d’un tel équipement, il reste une phase cruciale, comment passer la main aux éleveurs. Ce que les techniciens appellent l’appropriation. Expliquer aux éleveurs de la zone que ce parc est désormais leur propriété, et montrer comment gérer cette infrastructure. Ce qui occasionne de longues discussions avec les principaux acteurs.

Invités :
- Abdoulaye Idriss Ousman, ingénieur en génie civil, consultant au Praps Tchad, chargé du contrôle et de la supervision des travaux d’infrastructure
- Feki Danna, ingénieur technique d’élevage, chef de poste vétérinaire de la commune de Karmé.
Production : Sayouba Traoré
Réalisation : Ewa Piedel
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