Pasteur Aggrey Ngalasi Kurisimi: «Devenir président de la République, c’est de l’apostolat»
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RFI donne la parole toute cette semaine aux candidats à la présidentielle du 20 décembre prochain en République Démocratique du Congo et leur donne l’occasion de présenter leur projet et leurs ambitions. Le pasteur Aggrey Ngalasi Kurisimi a 69 ans. Il est médecin retraité. Il présente une candidature inspirée par ses convictions religieuses.

Pasteur Aggrey : Je voudrais être un instrument de la gestion « autrement » de notre nation, faire les choses en toute intégrité, honnêteté, loyauté et amour de la patrie. C’est cette grâce-là qui m’a conduit à déposer ma candidature en tant que candidat à la présidence de la République.
RFI : Selon vous, quels devraient être les chantiers prioritaires du prochain président ?
C’est très important que le social soit privilégié, que la sécurité, ensuite, nous pousse à jouir de tous les bienfaits… et nous voulons que la droiture puisse être l’élément principal de notre gestion afin, qu’étant un pays très riche, il y ait une répartition équitable des richesses du pays jusqu’au plus petit peuple de notre nation.
Vous évoquiez à l’instant le social, que souhaiteriez-vous faire concrètement en matière sociale ?
Par exemple, il faut que chacun arrive à une auto-suffisance alimentaire, à pouvoir travailler et recevoir le salaire de son travail minimum. Dans le domaine de la santé, les soins primaires doivent être assurés sur toute l’étendue de la République, et cela est possible et nous allons le faire.
Mais concrètement, comment est-ce que vous vous y prendriez pour obtenir ce résultat ?
Il nous faut des moyens financiers. Le Congo est dans un état d’urgence sanitaire.
Où trouver, selon vous, les moyens nécessaires pour cette politique ?
Les moyens, nous les trouverons. Un peu de bonne volonté et d’honnêteté dans un pays si riche, et quand c’est bien canalisé par les recettes, on assurera les soins de santé primaire de tout le monde. C’est un aspect primordial, parce que nous estimons que devenir président de la République, c’est de l’apostolat, et lorsqu’on parle de l’apostolat, ça sous-entend – et moi, en tant que pasteur – que nous devons servir et non se servir. Nous savons que cela est possible s’il y a une bonne justice, mais aussi un civisme, de l’amour pour ce peuple.
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