Loli Nkema Liloo Bokonzi: «Un chef d’État doit s’entourer de collaborateurs réellement soucieux de servir le pays»
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Les Congolais sont appelés aux urnes le 20 décembre prochain pour des élections générales et d'ici là, RFI donne la parole aux différents candidats au scrutin présidentiel. Loli Nkema Liloo Bokonzi est homme d’affaires et candidat indépendant.

RFI : Pourquoi êtes-vous candidat à la prochaine élection présidentielle ?
Nkema Liloo Bokonzi Loli : Je suis candidat à la présidence de la République pour apporter des solutions concrètes aux problèmes que traverse le pays, des problèmes qui n’ont que trop duré. C’est-à-dire l’insécurité, le chômage, la corruption principalement. Et tant d’autres problèmes.
Quels devraient être, selon vous, les chantiers prioritaires du prochain chef de l’État ?
Selon moi, naturellement, c’est la sécurité, comme priorité des priorités. Ensuite, l’agriculture pour relancer solidement notre économie et notamment lutter contre la famine et l’insécurité alimentaire. L’éducation et la santé, les infrastructures (transports, voies de télécommunications...) et enfin la prise en charge de la jeunesse et l’entrepreneuriat.
Comment est-ce que vous vous y prendriez pour les mener à bien si vous étiez élu ?
Pour réussir son programme et son mandat, la priorité, en matière de gestion, est d’abord de bien s’entourer. Un chef d’État doit s’entourer de collaborateurs réellement soucieux de servir le pays, des collaborateurs compétents et dévoués à la tâche. Ça, c’est la première chose. Et l’autre aspect, c’est de lutter sans ambages contre la corruption qui est devenue chez nous un fléau et qui est nuisible à la bonne marche du pays.
Mais concrètement, qu’est-ce que vous allez faire ?
Écoutez, nous devons d’abord commencer avec ce que nous avons, naturellement. Et, au-delà de cela, nous allons lever des fonds, ce que, moi, j’appelle des fonds d’investissement, tant dans le public que dans le privé, pour stimuler l’économie, stimuler le budget.
Et pour la question de l’insécurité à l’est du pays par exemple, qu’est-ce que vous allez faire ?
Le seul moyen de le faire, c’est de réformer l’appareil sécuritaire : l’armée, la police... Les outiller pour leur donner des conditions de travail et des salaires dignes de ce nom. Naturellement, la réforme prendra un certain temps, mais il y a des mesures urgentes que nous devons prendre. C’est-à-dire, il faut disponibiliser les fonds qu’il faut, les intelligences qu’il faut, avoir une diplomatie agissante, qui va nous permettre d’être unis, d’abord au niveau de la région et de l’Afrique, pour pouvoir éradiquer ce problème. Nous allons nécessairement mettre en place des partenariats et des accords, mais qui doivent être sincères. Il n’y a pas d’autres moyens en dehors de cela.
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