Cameroun: «Le parti au pouvoir traverse une phase de grande perturbation»
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Dans son discours de jeudi, lors de sa prestation de serment pour un huitième mandat, le président camerounais Paul Biya a appelé ses adversaires politiques à « l'union sacrée », mais a accusé certains politiciens d'être « irresponsables » et a assuré que « l'ordre règnera ». Comment pourrait se matérialiser cette « union sacrée » ? Quelle peut être, à présent, la stratégie de son principal adversaire, Issa Tchiroma ? Armand Leka Essomba enseigne la sociologie à Yaoundé 1 et dirige le Laboratoire camerounais d'études et de recherches sur les sociétés contemporaines. Il est l’invité de Christophe Boisbouvier.

