À l’occasion de la Journée mondiale de Parkinson, nous faisons un point sur cette pathologie : deuxième atteinte neurodégénérative la plus fréquente en France, après la maladie d'Alzheimer.
Très rare avant 45 ans, elle peut se manifester à travers plusieurs symptômes : lenteur à initier les mouvements (akinésie), raideur musculaire spécifique et tremblements au repos. La maladie de Parkinson est également susceptible d’affecter l'élocution et le « langage corporel ». Elle constitue, en outre, une cause majeure de handicap, chez le sujet âgé, avec un pic autour de 70 ans. Selon l’INSERM, 1 % des plus de 65 ans sont concernés. Au total, 200 000 personnes sont touchées en France et environ 25 000 nouveaux cas se déclarent, chaque année.
Quels sont les traitements ? Comment vivre avec cette maladie ? Où en sont les recherches ?
- Pr Philippe Damier, neurologue au CHU de Nantes. Coordonnateur du Centre expert inter-régional de l’Ouest maladie de Parkinson et maladies apparentées. Il a dirigé le Service de Neurologie et le Centre d’investigation clinique du CHU de Nantes.
- Pr Célestin Kaputu, neuropsychiatre-neuropédiatre au Centre neuropsychopathologique (CNPP) de la Faculté de Médecine de l'Université de Kinshasa en RDC
- Florence Armand, déléguée départementale de l’Association France Parkinson en Gironde, patiente experte auprès du CHU de Bordeaux.
Samedi 10 avril, France Parkinson a organisé Le Grand Direct de France Parkinson, une journée de conférences, débats et animations pour améliorer le quotidien des personnes malades et de leurs proches aidants, toujours accessibles en replay sur le site.
En fin d’émission, nous retrouvons la chronique nutrition de Stéphane Besançon, nutritionniste et directeur de l’ONG Santé Diabète à Bamako, au Mali.
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