Les personnes très âgées, parfois atteintes de plusieurs pathologies, qui ne correspondent pas à l’image du « senior dynamique » des publicités, peuvent être reléguées loin des regards d’une société vouée à la performance.

La maltraitance est fréquente, et la crise du Covid a constitué un tournant, dans la mesure où une partie de l’opinion a considéré les « vieux » comme responsables d’avoir volé aux « jeunes » leur liberté et de mettre en danger l’économie. Pire, une insupportable solitude leur a été imposée, responsable du « phénomène de glissement » (de nombreuses personnes qui se sont laissé mourir).
- Dr Véronique Lefebvre des Noëttes, psychiatre de la personne âgée au Centre Hospitalier Émile Roux à Limeil Brevannes, dans le Val-de-Marne. Docteure en Philosophie pratique et Éthique médicale à l’UPEM et chercheuse associée au LIPHA (Laboratoire Interdisciplinaire d’études du politique Hannah Arendt). Auteure du livre Vieillir n’est pas un crime ! Pour en finir avec l’âgisme, aux éditions du Rocher.
- Pr Yves Binan, gériatre et professeur titulaire de Médecine Interne, chef de service de Médecine Interne et Gériatrie du CHU d'Angré à Abidjan, en Côte d’Ivoire.
- Reportage de Charlie Dupiot.
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