Le président Emmanuel Macron a décidé de lancer une convention citoyenne au mois d’octobre, pour une durée de six mois, après la publication par le Comité consultatif national d’éthique d’un avis favorable à une aide active à mourir, strictement encadrée. Cette question hautement sensible est présentée comme un grand chantier sociétal de ce début de second quinquennat.
Pour rappel, la loi de 2016, dite loi Claeys-Leonetti, du nom de ses auteurs, interdit l'euthanasie et le suicide assisté. En revanche, elle permet ce que l'on appelle la «sédation profonde et continue» jusqu'à la mort pour les malades en phase terminale et en très grande souffrance quand leur pronostic vital est engagé à court terme. Le débat est officiellement lancé. L’émission Priorité Santé fait le point.
- Dr Denis Labayle, médecin, chef de service pendant vingt-cinq ans dans la région parisienne, Denis Labayle est à l'origine du manifeste des 2 000 soignants qui, en 2007, ont affirmé avoir aidé à mourir des malades en fin de vie. Coprésident de l’association Le Choix. Auteur de l’ouvrage Le Médecin, la liberté et la mort. Pour le droit de choisir sa fin de vie, aux éditions Plon
- Pr François Damas, médecin au CHR de la Citadelle à Liège où, depuis 2014, il a ouvert une consultation de fin de vie
- Dr Isabelle Moulin, pneumologue, anime à l'Hôpital Delafontaine de Saint-Denis, une équipe mobile de soins palliatifs, après avoir créé celle de l'Hôpital Laennec, à Paris, en 1994. Auteure de l’ouvrage Allez donc mourir ailleurs ! - Un médecin, l'hôpital et la mort, aux éditions Buchet Chastel.
En fin d’émission, nous retrouvons la chronique nutrition du Dr Binetou Cheikh Seck, diététicienne-nutritionniste au Cabinet diététique nutridéal à Dakar au Sénégal.
NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail
Je m'abonne