Au Cameroun, les rescapés du VIH face aux maladies chroniques
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Grâce aux antirétroviraux (ARV), des millions de morts ont été évités, on peut désormais vivre avec le VIH, sans crainte de transmettre la maladie, et l’espérance de vie des personnes vivant avec le VIH est proche de celle de la population générale. Aujourd’hui, au Cameroun, près d’un quart des personnes vivant avec le VIH a plus de 50 ans. Mais avec l'âge, viennent de nouvelles pathologies : hypertension, diabète, cancer du col de l’utérus, auxquelles les patients séropositifs sont plus vulnérables que les autres.

Il faut donc leur permettre d’avoir accès au dépistage, aux traitements, à une alimentation équilibrée et une activité sportive. Et c’est là que les choses se compliquent sérieusement, faute de moyens et d’infrastructures adéquats et aujourd’hui le constat est alarmant : faute d’accès à des traitements de base, des rescapés du VIH décèdent de maladies chroniques connues et simples à prendre en charge.
Un reportage d’Igor Strauss.
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