Partir ou rester: le dilemme des médecins et infirmiers au Liban
Publié le :
Depuis le début de la crise économique au Liban, à l’automne 2019, nombreux sont les médecins et infirmiers à quitter le pays. Alors que la dévaluation de la monnaie a provoqué une chute brutale de leurs salaires, ils partent pour de meilleures conditions de vie, et parce que la crise ne leur laisse pas le choix.

Plus de 3 000 infirmiers et 3 000 à 3 500 médecins ont émigré ces quatre dernières années. Les francophones partent pour la France ou la Belgique, les anglophones optent pour les pays du Golfe ou les États-Unis. Et cet exode est loin d’être fini : selon une étude de l’OMS, 50% des infirmiers pensent à quitter le Liban dans les deux prochaines années.
Dans certains services hospitaliers, les effectifs de médecins et d’infirmiers ont diminué de moitié. Le personnel restant s’inquiète de la surcharge de travail et des risques de burn-out. Hausse des salaires, programmes d’échange dans des hôpitaux à l’étranger, meilleure assurance médicale… Comment inciter le corps médical et infirmier libanais à rester sur place ? En quoi « rester » est-il devenu synonyme de « résister », afin de continuer à soigner les patients ?
► Un reportage long format à Beyrouth de Charlie Dupiot.
[Sur instragram]
Cette émission a été réalisée avec le concours de la Fédération Hospitalière de France, avec le financement de l’Agence française de développement et avec la collaboration de la Direction Générale de l’Offre de Soins du ministère de la Santé et de la Prévention.
NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail
Je m'abonne