Pénurie de médicaments, augmentation des frais d’hospitalisation, émigration médicale… Le système de santé libanais subit de plein fouet la crise économique, dans un pays dont la monnaie a perdu 98% de sa valeur en un peu plus de trois ans. Guerre civile, explosion du port de Beyrouth en 2020, instabilité politique… Les Libanais sont confrontés à de nombreux traumas.

Comment soigner les patients atteints de troubles psychiques dans un tel contexte, alors que la santé mentale reste un tabou au Liban ?
- À Beyrouth, à l’Hôtel-Dieu de France, l’un des hôpitaux de référence à Beyrouth, l’hospitalisation au sein du service psychiatrique coûte plusieurs milliers de dollars par semaine. Ces frais ne sont pas remboursés, même par les assurances privées. Certaines ONG comme Médecins sans Frontières et Embrace peuvent financer la prise en charge de certains patients en situation de précarité, et présentant un risque pour eux-mêmes
- Dans la plaine de la Bekaa, à l’est du pays, l’ONG Humanité et Inclusion propose des sensibilisations communautaires à la santé mentale et des consultations avec des psychologues.
► Un reportage de Charlie Dupiot, à Beyrouth et à Zahle, dans la plaine de la Bekaa, au Liban.
Cette émission a été réalisée avec le concours de la Fédération Hospitalière de France, avec le financement de l’Agence française de développement et avec la collaboration de la Direction Générale de l’Offre de Soins du ministère de la Santé et de la Prévention.
[Sur instragram]
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