Le Noma est une maladie de la pauvreté qui provoque une gangrène foudroyante, défigurant les enfants. Encore présente dans certaines régions très pauvres d’Afrique subsaharienne et d’Asie du Sud, elle est due à un problème d’hygiène dentaire et de malnutrition. Faute de soins, 80% des malades en décèdent. Pourtant, quand la maladie est détectée à temps, dix jours d’antibiotiques et des bains de bouches suffisent à éviter la destruction du visage.

Comment reconnaître les premiers symptômes ? Quels sont les moyens de prise en charge ? Que peut apporter la chirurgie reconstructrice ?
- Pr Laurent Guyot, chirurgien spécialisé en Chirurgie maxillo-faciale au CHU de Marseille, professeur à la faculté de Médecine. Fait partie de l’Association Sourire Un jour
- Dr Rokiatou Kone, spécialiste en Chirurgie maxillo-faciale et stomatologie. Praticien hospitalier au CHU-Odonto-Stomatologie au CHU- Mère-enfant le Luxembourg de Bamako. Actuellement en formation sur l’lmplantologie à l'Université de Créteil dans le Val-de-Marne
- Al Khalifa Touré, directeur du Centre Hirzel, le centre de soin et d'accueil des malades du Noma à Bamako au Mali.
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