Reportage Afrique

L'affaire M'mah Sylla en Guinée [2/2]: l'Oprogem, ce service de police qui lutte contre les violences sexuelles

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Des peines de prison entre 1 et 20 ans. Quatre médecins ont été condamnés à des peines exemplaires, le 4 avril dernier, au tribunal de Mafanco, à Conakry. Quatre médecins devenus les bourreaux de leur patiente, M’mah Sylla. Cette jeune Guinéenne de 25 ans que certains d’entre eux ont violée, avant de lui faire subir un avortement clandestin et de multiples opérations dans des cliniques de quartier insalubres. La jeune femme avait fini par succomber après plusieurs semaines de souffrances. M’mah Sylla devenait alors le symbole de ces violences sexuelles qui minent le pays et visent particulièrement les femmes. Quelles conséquences cette affaire a-t-elle eues sur ceux qui sont chargés de les combattre au quotidien ? Matthias Raynal a rencontré des acteurs de la police et de la justice. Voici son deuxième reportage, consacré à l’Oprogem, l'Office de protection du genre, de l'enfance et des mœurs. Le service de police chargé des affaires de violences sexuelles en Guinée.

Le directeur général adjoint de l'Oprogem, le commissaire divisionnaire Amara Sylla, pose dans les couloirs du nouveau siège de son service chargé de lutter contre les violences sexuelles (le 25 avril 2023 à Conaky)
Le directeur général adjoint de l'Oprogem, le commissaire divisionnaire Amara Sylla, pose dans les couloirs du nouveau siège de son service chargé de lutter contre les violences sexuelles (le 25 avril 2023 à Conaky) © Matthias Raynal
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►À écouter aussi : L'affaire M'mah Sylla en Guinée [1/2]: le volet judiciaire de la lutte contre les violences sexuelles

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