À Paris, «Disney100: l'Exposition» revient sur les cent ans d'histoire de Disney
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Mickey Mouse, Cendrillon, Simba, Mary Poppins, Bambi ou encore les Aristochats… Ces personnages ont marqué des générations de millions d'individus à travers le monde. Coup de projecteur aujourd’hui sur Disney, le mastodonte du divertissement, dont l’exposition du centenaire fait escale à Paris jusqu'au 26 octobre, après avoir déjà tourné à Londres, Munich ou encore Séoul.

C'est un contrat de 1923 qui signe les débuts officiels de l'entreprise créée par un jeune américain de 22 ans, Walt Disney et son frère Roy. « Ce qui marque la naissance de la Walt Disney Company, c'est le contrat que Walt et son frère Roy signent avec une distributrice de dessin animé, Margaret J. Winkler, raconte Sébastien Durand, expert français de Disney, Elle commande une première série de dessins animés, à ce jeune homme qui y est allé au culot. Elle lui commande six premiers cartoons. Il signe le contrat et c'est le 16 octobre 1923, et ça marque les débuts de ce qui est aujourd'hui la Walt Disney Company ».
Un document que l'on peut voir dans la première salle de l'exposition, non loin des premières esquisses de Mickey Mouse. La célébrissime souris prendra vie cinq ans plus tard, explique Sébastien Durand : « Le cinéma parlant était tout nouveau et venait d'être inventé l'année précédente avec le chanteur de jazz. Walt Disney va tout miser sur cette idée de "on va sonoriser Mickey". Il va mettre sa maison en gage, il va hypothéquer tout ça parce que ça passe ou ça casse. Il a une toute petite équipe pour faire Mickey. Et la question qui va très vite se poser, c'est : qui va faire la voix de Mickey ? »
C'est Walt lui-même qui prêtera sa voix à la souris les premières années. Autant de détails que l'on apprend dans cette exposition du centenaire. Et notamment la philosophie du fondateur, et parmi l'un de ses grands principes. La règle d'or, c'est l'art du récit, comme l'explique Becky Kline à la tête des archives Disney : « Dans tout ce que l'on fait, que ce soit une croisière, une attraction d'un des parcs, un film, une série télévisée, tout repose sur l'histoire que l'on raconte. Et cela, quelle que soit la forme choisie, que ce soit l'animation traditionnelle, en 2D, ou par ordinateur ou un livre, puisque l'on édite aussi des livres. On raconte des histoires. »
On pourrait citer d'autres règles d'airains, comme l'importance de la musique et des chansons, ou le goût pour l'innovation. On peut voir, parmi les quelque 250 pièces, costumes ou accessoires exposés à Paris, une caméra spécialement conçue pour le premier long métrage d'animation de l'histoire, Blanche neige et les sept nains, en 1937.
« Ils créent une caméra que l'on appelle la caméra multiplane, qui permet de mettre les différents plans verticaux. Et la caméra va se rapprocher. Vous savez, dans Blanche Neige, au début, on est dans la forêt, on s'approche du château, les arbres deviennent flous… Donc, il y a toujours eu ce mélange de technologie au service de l'histoire chez Disney, dès les débuts », analyse Sébastien Durand.
Casques de Star Wars, robe rouge de Cruella, ou cheval de manège de Mary Poppins, des objets iconiques figurent également en bonne place, participant à la magie Disney jamais démentie depuis un centenaire.
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