« La plus grande affaire de criminalisation de la solidarité en Europe », voilà comment un rapport du Parlement européen décrit le procès à l’encontre de 24 travailleurs humanitaires qui s’est tenu mi-janvier sur l’île grecque de Lesbos. Lors de l’audience, la justice grecque a décidé d’annuler une partie des poursuites – celles pour « espionnage » – en raison de vices de forme, mettant un terme, au bout de plus de 4 ans, au premier volet judiciaire de la procédure. Une enquête est en revanche toujours en cours sur le second volet, qui comprend notamment les accusations de « trafic d’êtres humains ».
