Reportage international

Le clubbing désormais reconnu comme patrimoine immatériel de Bruxelles

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C'est le choix fait par le gouvernement de la région bruxelloise qui reconnaît ainsi l'importance de la culture club pour la région-capitale belge et du monde de la nuit pour Bruxelles. La culture du clubbing rejoint ainsi celle des fritkots, les baraques à frites, les tapis de fleurs, l’Ommegang,  la culture de la bière ou encore celle des géants sur la liste du patrimoine culturel immatériel bruxellois.

(Image d'illustration)
(Image d'illustration) Getty Images - Michael Ochs Archives
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De notre correspondant à Bruxelles,

Dans la file d'attente du Fuse, l'une des boîtes de nuit les plus connues de la capitale belge, on estime que cette sacralisation du monde de la nuit est méritée. « Oui, clairement ! Pour nous, Bruxelles, c’est une ville assez jeune. Chaque vendredi, je me rends au Fuse, c’est vraiment traditionnel et c’est unique à Bruxelles. »

À la manœuvre dans cette décision, Ans Persoons, secrétaire d’État à l’Urbanisme et au Patrimoine au sein du gouvernement bruxellois. « On a vraiment voulu leur donner un coup de pouce. Cela montre comment l’importance de cette activité pour l’identité de Bruxelles, le secteur culturel, mais aussi pour l’économie. Être une ville attractive, c'est très important pour le secteur de la nuit, un secteur qui a beaucoup souffert pendant la période du Covid, mais aussi à cause du bruit, car il y a pas mal de soucis avec le voisinage. »

Le club Le Fuse avait ainsi récemment décidé de fermer quelques semaines après les plaintes d'un voisin en raison du bruit. Un épisode qui avait mis en lumière les difficultés du monde de la nuit à cohabiter avec celui du jour. Dans ce contexte, l'inscription de la culture du clubbing au patrimoine culturel immatériel bruxellois apparaît comme une possible étape vers plus de protection pour les établissements, estime Alya Dirix, coordinatrice du Conseil bruxellois de la nuit : « On n’est pas sur des cas individuels, on est vraiment sur une pratique immatérielle, une culture. Ce qui change aujourd’hui c’est qu’il y a des lieux qui permettent à ce clubbing d’exister. Et c’est une plus-value. »

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