Reportage international

Au Japon, l'industrie de la pêche à la peine

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Après le rejet le mois dernier dans le Pacifique de millier de tonnes d'eau provenant de la centrale nucléaire de Fukushima, des pays voisins du Japon ont interdit l'importation de produits de la mer japonais. Un boycott vécu comme une nouvelle catastrophe économique dans l'archipel, où le secteur de la pêche avait déjà été terriblement touché par l'accident nucléaire de mars 2011.

Port de Matsukawaura dans la ville de Soma, préfecture de Fukushima, le 1er septembre 2023, environ une semaine après que le pays a commencé à rejeter les eaux usées traitées de la centrale nucléaire Fukushima Daiichi.
Port de Matsukawaura dans la ville de Soma, préfecture de Fukushima, le 1er septembre 2023, environ une semaine après que le pays a commencé à rejeter les eaux usées traitées de la centrale nucléaire Fukushima Daiichi. © JIJI Press / AFP
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Le 24 août dernier, le Japon relâchait dans l'océan Pacifique des milliers de tonnes d'eau provenant de la centrale nucléaire de Fukushima. Des eaux qui n'ont été que partiellement décontaminées, car elles contiennent toujours, à des doses infimes, des substances faiblement radioactives comme le tritium ou le carbone 14. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a validé l'opération, la jugeant sans danger pour la santé et l'écosystème marin. Pour autant, en vertu du principe de précaution, plusieurs pays voisins interdisent les importations de produits de la mer japonaise.

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